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"Chante, ô déesse, le courroux du Péléide Achille, Courroux fatal qui causa mille maux aux Achéens Et fit descendre chez Hadès tant d'âmes valeureuses De héros, dont les corps servirent de pâture aux chiens Et aux oiseaux sans nombre : ainsi Zeus l'avait-il voulu. Pars du jour où naquit cette querelle qui brouilla L'Artride, gardien de son peuple, et le divin Achille." De ce livre fondateur— le récit de la colère d'Achille, privé par Agamemnon de sa captive Briséis, et refusant de combattre contre les Troyens — nombre de traductions ont été données.
Celle de Frédéric Mugler, restant la plus fidèle possible au texte original, tente de lui rendre aussi sa puissance lyrique et incantatoire : la poésie d'Homère était dite, ou chantée. Or le choix du vers de quatorze pieds, dont la longueur permet — au fil du texte — de restituer l'ampleur du poème tout entier, rend au chant son jaillissement et ses harmoniques secrètes.
La guerre de Troie est toujours là
Probablement la meilleure traduction de l’Iliade sortie à ce jour. Et pour cause ! Philippe Brunet est le seul a avoir respecté les hexamètres dactyliques présents en grecque ancien, qui rythment le texte. Un travail de forme, de fond mais aussi de syntaxe sur une œuvre majeure de la littérature antique !
L’histoire ne change pas : un récit complet sur la guerre de Troie, où on peut retrouver dieux et héros qui espèrent échapper à leur destin.