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Entre les lendemains de haute convivialité suivant la proclamation des résultats de l'élection présidentielle au Brésil, et les dizaines de morts de Côte d'Ivoire après la défaite du président sortant, les gouvernants, chacun à sa manière, contribuent à écrire l'histoire de l'humanité selon des séquences en forme d'orgue magique. De Téhéran à Washington, Dakar, Genève, Pékin, Caracas et Cambera, l'ordre moral, sécuritaire et matériel de la planète dandine.
Les faiseurs de paix, puissances victorieuses qui conçurent les mécanismes de la sécurité collective en 1945 avec la création de l'ONU, ne se faisaient pas trop d'illusions, tant les divergences entre les intérêts nationaux, prédisposent naturellement les Etats nations à une coexistence délicate. La longévité du conflit israélo-palestinien rappelle durement à notre conscience, que la diplomatie ne détient pas toutes les clés des solutions.
La politique internationale, même faite d'un maximum de réussites polyvalentes et fonctionnelles, est d'abord un art de la guerre des stratégies de domination et de survie, froide ou chaude, secrète ou officielle, à souhait. Une paix réelle et exemplaire est impossible, parce que les tenants de l'orthodoxie impitoyable des systèmes de gouvernance convenus, manipulent les principes et les concepts, les valeurs et les passions, en fonction des intérêts de circonstance adaptés à chaque séquence.
C'est le vrai noeud du drame permanent de l'humanité.
