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Luke O'Brien, professeur de lettres et spécialiste de Joyce auquel il rêve depuis des années de consacrer un livre, est en pleine crise existentielle, en proie à l'angoisse de la page blanche et aux tourments provoqués par une vie amoureuse compliquée. Il a quitté Dublin pour s'installer dans une vieille demeure à la campagne, au bord de la rivière Sullane, sur les terres familiales dont il est le dernier héritier, non loin de sa chère tante Ellen.
Un matin, une jeune voisine frappe à sa porte : Ruth. Coup de foudre. Soudain la vie reprend, s'emballe, s'illumine d'espoirs que Luke croyait à jamais disparus de son existence. Mais lorsqu'il présente la nouvelle élue de son coeur à sa tante Ellen, celle-ci réagit mal. Très mal. Et exige qu'il cesse immédiatement de la fréquenter. Pourquoi ? En cherchant à répondre à cette question, Luke va s'engager sur un chemin intérieur vertigineux.
Portrait de l'artiste en jeune homme égaré à la croisée des chemins, bouleversante histoire d'amour et de fantômes, doublée d'une méditation sur notre place au sein de la nature et du cosmos, La Capture confirme, après Academy Street (Seuil, 2015), l'immense talent de Mary Costello, qui compte désormais parmi les plus importantes figures du paysage littéraire irlandais.
Un très beau roman sous l’égide de l’auteur d’Ulysse
Dans la campagne Irlandaise, vit Luke O’Brien, professeur en congé sabbatique. Cet amoureux inconditionnel de Joyce, végète seul dans une grande bâtisse à l’extérieur un peu délabré. Il caresse l’espoir d’écrire un jour un ouvrage décisif sur l’univers Joycien mais a plutôt tendance à traîner une irrésolution chronique nourrie par une dépression lancinante. L’arrivée de la jeune et belle Ruth lui redonne l’espoir en une vie agréable et remplie… Mary Castello signe ici un deuxième roman enthousiasmant et plein de promesses pour l’avenir…