Est-il encore nécessaire de présenter l’apport essentiel aux SHS de cette étude par l’historien sociologue Norbert Elias ?
Son ouvrage s’est effectivement affirmé comme un incontournable pour tous ceux qui désirent comprendre comment la violence a cédé le pas à une société de cour raffinée. Ce processus, décrit avec brio par l’historien s’affirme sur le long terme, entre la fin du XIVe siècle et le début du XVIIIe siècle. Au cours de cette période, la noblesse et les cours princière ont effectivement joué un rôle central dans l’élaboration de cette « civilisation »
des mœurs. Pourtant, Norbert Elias ne s’abaisse jamais à la caricature d’une société médiévale violente et d’une cour de Louis XIV policée. Il analyse, dans la droite lignée de Max Weber, la façon dont la violence est progressivement monopolisée par l’Etat royal. Un incontournable pour les érudits et les curieux.
La violence dans l'Histoire
Est-il encore nécessaire de présenter l’apport essentiel aux SHS de cette étude par l’historien sociologue Norbert Elias ?
Son ouvrage s’est effectivement affirmé comme un incontournable pour tous ceux qui désirent comprendre comment la violence a cédé le pas à une société de cour raffinée. Ce processus, décrit avec brio par l’historien s’affirme sur le long terme, entre la fin du XIVe siècle et le début du XVIIIe siècle. Au cours de cette période, la noblesse et les cours princière ont effectivement joué un rôle central dans l’élaboration de cette « civilisation » des mœurs. Pourtant, Norbert Elias ne s’abaisse jamais à la caricature d’une société médiévale violente et d’une cour de Louis XIV policée. Il analyse, dans la droite lignée de Max Weber, la façon dont la violence est progressivement monopolisée par l’Etat royal. Un incontournable pour les érudits et les curieux.