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"La Gare et Le Dernier Locataire se présentent comme des dialogues, forme littéraire apparentée à des pièces de théâtre, pour proposer, sans passer par la lourdeur de l'analyse, une façon de trouver la place de la création dans la société actuelle. Que ces dialogues soient un spectacle en puissance ou qu'ils puissent faire l'objet d'une lecture, accompagnée de musiques et d'effets lumineux, cela va de soi.
Mais tels qu'ils sont, ils ouvrent, par une métaphore, une réflexion inattendue et subtile sur l'acte créateur. Ecrits par un peintre, ils situent l'art dans une pensée parallèle, hors culture, où l'artiste apparaît comme un anarchiste dans l'esprit qui refuse la mainmise de l'Etat sur l'oeuvre." G. Brunon.
