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La mondialisation ne se résume pas au succès de quelques multinationales et à la richesse d'une minorité de nantis. Les acteurs les plus engagés dans la mondialisation demeurent discrets, souvent invisibles. Depuis une trentaine d'années, les routes de l'échange transnational ont connu de profondes mutations. Elles relient aujourd'hui la Chine, l'atelier du monde, à un "marché des pauvres" fort de quatre milliards de consommateurs, en Algérie, au Nigeria ou en Cote d'Ivoire.
Pour apercevoir ces nouvelles "Routes de la Soie", il faut se détacher d'une vision occidentalo-centrée et déplacer le regard vers des espaces jugés marginaux, où s'inventent des pratiques globales qui bouleversent l'économie du monde. On découvre alors une "autre mondialisation", vue d'en bas, du point de vue des acteurs qui la font.
Ouvrage intéressant mais incomplet
L’introduction du livre pose comme objet principal de répondre à plusieurs questions sur la mondialisation : Les pays pauvres (ou les pauvres des pays africains ou méditerranéens) sont-ils les victimes de la mondialisation ? Quels sont leurs rôles, leurs influences ? Quels sont les potentiels de développement ?
S’ils développent les chemins par lesquels l’internationalisation de la production peuvent accompagner les territoires secondaires dans leur développement, et ceci rend l’ouvrage en soit intéressant, la multiplication des exemples et illustrations micro ou méso n’ont pas ici, selon moi, une portée suffisante pour apporter un éclairage permettant de répondre aux questionnements susmentionnés.