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Depuis deux décennies, les conséquences de la mondialisation des marchés et de la globalisation financière ont fait voler en éclats les organisations industrielles et de service pour recréer des réseaux d'entreprises plus souples et modulaires à travers un monde remis à plat avec un seul objectif : la rentabilité financière des capitaux investis. De fait un capitalisme moniste, créateur d'un courant néo-libéral, reconstruit peu à peu une géographie planétaire sans frontières qui permet aujourd'hui aux biens, aux hommes et aux finances de circuler sans contraintes, en se localisant là où l'intérêt du moment l'impose.
L'auteur nous explique ce qu'est la nouvelle externalisation, qui peut se résumer en la conquête de marchés par l'expatriation de coeurs de métiers, sur des filiales étrangères et l'externalisation sur des prestataires locaux ou internationaux de l'ensemble des métiers périphériques à l'entreprise. Ainsi dans cette grande redistribution des cartes du pouvoir industriel et financier, la société internationale se transforme en profondeur avec de nouvelles affectations de rôles et de missions, entraînant migration de l'emploi, mutations des métiers, délitement industriel et création de nouvelles misères.
Dans son ouvrage, l'auteur, partant d'une recherche épistémologique du phénomène primaire d'externalisation, nous entraîne avec précision et rigueur dans ses stratégies d'application pour nous faire découvrir sa vision de la nouvelle externalisation.
