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Depuis le «choc physique» que le Mexique a, selon Le Clézio, provoqué en lui lors de son service militaire en 1968, l’oeuvre de l’écrivain témoigne d’une véritable fascination pour le Mexique, d’une vraie «pensée ininterrompue du Mexique», pour reprendre en le transformant le sous-titre de son essai de 1988 : Le rêve mexicain ou la pensée interrompue. Dans l’imaginaire et la pensée de Le Clézio, le monde amérindien fonctionne comme espace de l’origine et, par là, de la vérité : c’est l’espace des vrais lieux, des vrais visages, l’espace d’une parole vraie, intégrant le silence, à l’image de la parole poétique.
Cet imaginaire mexicain revêt sans conteste une fonction ontologique, en tant que révélateur des lieux et des êtres. Les études réunies ici proposent d’approfondir l’étude du caractère central de cet espace de l’imaginaire leclézien.