La torture pratiquée par l'armée française pendant la guerre d'Algérie a marqué durablement la mémoire nationale, au point de ne cesser de revenir...
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Résumé
La torture pratiquée par l'armée française pendant la guerre d'Algérie a marqué durablement la mémoire nationale, au point de ne cesser de revenir dans l'actualité, souvent pour y nourrir des affrontements ou des scandales. Loin des polémiques, le livre de Raphaëlle Branche éclaire comme jamais auparavant les mécanismes de la torture, qui trouvent leur origine dans le racisme colonial et les méthodes héritées de la guerre d'Indochine. Grâce à des archives publiques enfin ouvertes et des témoignages de soldats et d'officiers, Raphaëlle Branche analyse, outre le fonctionnement de l'institution, les gestes des tortionnaires, le discours et les ressorts de l'autojustification ainsi que l'engrenage de la violence individuelle et collective face aux fragiles barrières de la conscience ou de la morale. En toile de fond apparaissent les responsabilités du pouvoir politique et les échos parvenus à l'opinion publique tout au long d'une guerre qui ne voulait pas dire son nom. Le livre de Raphaëlle Branche restitue ce pan dramatique de l'histoire en mêlant un travail d'archives inédit et des enquêtes auprès des témoins, dans une étude serrée qui se nourrit d'anthropologie comme d'histoire politique.
Sommaire
LES NOUVEAUX VISAGES DE LA GUERRE 1954-1956
La torture aux colonies
Les premiers tours de l'engrenage
La découverte de la torture
La banalité des " fuyards abattus "
Les soldats et leurs chefs
L'ELABORATION DE NOUVELLES NORMES 1957-mi-1958
La " bataille d'Alger " ou le règne de la torture
Les leçons de la " bataille d'Alger "
L'officier de renseignement, entre tâches policières, militaires et judiciaires
Les détachements opérationnels de protection, instruments sur mesure de la " guerre contre-révolutionnaire "
La justification par la " bataille d'Alger "
LA GRANDE IMPUNITE DES MILITAIRES MI-1958-fin 1959
Le pouvoir entre contrôle et impuissance
La domination croissante des services de renseignements
Des violences tous azimuts
Des victimes aux féminins
Les tortionnaires ordinaires
Les tortures, par-delà la vie et la mort
LE RETOUR A LA REGLE ? 1960-1962
Les civils reprennent la main
Les dop ou l'impunité acceptée au plus haut niveau
La torture pratiquée par l'armée française pendant la guerre d'Algérie a marqué durablement la mémoire nationale, au point de ne cesser de revenir dans l'actualité, souvent pour y nourrir des affrontements ou des scandales. Loin des polémiques, le livre de Raphaëelle Branche éclaire comme jamais auparavant les mécanismes de la torture, qui trouvent leur origine dans le racisme colonial et les méthodes héritées de la guerre d'Indochine. Grâce à des archives publiques enfin ouvertes et des témoignages de soldats et d'officiers, Raphaëlle Branche analyse, outre le fonctionnement de l'institution, les gestes des tortionnaires, le discours et les ressorts de l'autojustification ainsi que l'engrenage de la violence individuelle et collective face aux fragiles barrières de la conscience ou de la morale. En toile de fond apparaissent les responsabilités du pouvoir politique et les échos parvenus à l'opinion publique tout au long d'une guerre qui ne voulait pas dire son nom. Le livre de Raphaëelle Branche restitue ce pan dramatique de l'histoire en mêlant un travail d'archives inédit et des enquêtes auprès des témoins, dans une étude serrée qui se nourrit d'anthropologie comme d'histoire politique. Raphaëlle Branche est enseignant-chercheur. Cet ouvrage est issu de sa thèse de doctorat d'histoire.
À propos de l'auteur
Biographie de Raphaëlle Branche
Raphaëlle Branche est enseignant-chercheur. Cet ouvrage est issu de sa thèse de doctorat d'histoire.
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