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Avec cet ouvrage, nous n'avons pas sacrifié à la facilité. La facilité aurait consisté à faire quelques graphes sur la mondialisation ; quelques valeurs choisie, seulement pour créer le buzz. Notre choix est tout autre. Très peu de graphes, mais des annexe, statistiques complètes sur la nature et l'importance de la mondialisation du XXI siècle. Le lecteur attentionné sera récompensé par les informations collectées et présentées dans les annexes de l'ouvrage.
Il sera ainsi à même de relever l'insipidité de certains graphes journalistiques assortis de conclusions aussi péremptoires que fausses. L'inverse de la facilité est de comprendre avec toutes les données que la mondialisation actuelle est complexe, aussi bien au niveau des secteurs d'activité qu'au niveau des pays concernés. L'inverse de la facilité est mettre en questionnement théorique ces données.
Les faits sont toujours construits. Ils relèvent de théories, le plus souvent libérales, considérées comme évidentes et "vraies". Notre ouvrage fait donc le point sur l'ensemble des théories, libérales ou marxistes, qui tentent d'expliquer le pourquoi de l'internationalisation, c'est-à-dire de la mondialisation actuelle. L'inverse de la facilité est de dégager les tendances de cette mondialisation, qui enduisent à des catastrophes annoncées.
Catastrophe pour les ressources de la planète, épuisées de plus en plus rapidement, et exploitées sans vision d'avenir. Catastrophe pour tous les salariés de la planète, de plus en plus appauvris. Catastrophe pour les libellés individuelles, mises à mal par l'idéologie de la connectivité que nous vendent à longueur de joumée les Alphabet (Google), Amazon, Netflix, Microsoft, Apple, Facebook, Tencent et Alibaba.
Catastrophe pour les libertés publiques, soumises aux groupes mondialisés et à leurs lobbies. Catastrophe pour ces groupes, qui ne se rendent pas compte des contradictions du système économique capitaliste qu'ils promeuvent, alors que l'évolution des forces productives conduit en dernière instance à se passer de l'homme, et donc aux rapports de propriété privée permettant l'exploitation du travail.
Bref, catastrophe globale pour la vie et la santé des habitants de la planète. Toutes les données et leur analyse conduisent à prédire que la crise sera mondiale, économique (type crise de 1929), politique et miliaire (type les conflits qui ont secoué les puissances entre 1900 et 1945). Les acteurs changent (émergence d'une Chine Impériale...), mais les conflits restent inévitables lors de toute transformation d'un mode de production.
Nous y sommes. Une alternative voudrait que l'humanité prenne collectivement et solidairement son avenir en main. Mais, même dans ce cas, des violences seront inévitables envers les puissances d'aujourd'hui, qu'il s'agisse des puissances économiques ou politiques.
