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« Encore six heures et je serai mort. Est-il bien vrai que je serai mort avant la fin du jour ? » Bientôt, sa tête roulera dans la sciure. Jugé, emprisonné, enchaîné, il attend dans l'épouvante. « J'ai peur » – et notre peur grandit avec la sienne. L'aumônier viendra, puis les assistants du bourreau. Il montera dans la charrette, traversera la foule hideuse. Au bout de la marche au supplice, l'apparition de la guillotine.
On dit qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, mais qui le sait ? Avec lui, nous vivons ce cauchemar, cette absurdité horrifiante de la peine capitale que, personne avant Victor Hugo n'avait songé à dénoncer.
plaidoyer contre la peine de mort
Sans nous découvrir pourquoi le personnage est condamné à mort, Hugo fait un plaidoyer contre la peine de mort. Court, se lit vite, pas le meilleur Hugo à mon avis.