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Résumé
Cette étude, s'appuyant principalement sur la presse méridionale française (Le Petit Marseillais et Le Provençal) fait ressortir, depuis 1870, l'importance grandissante du fait divers. Celui-ci passe rapidement à la Une, se voit consacrer des chroniques qui se diversifient et s'amplifient à l'occasion des scandales les plus marquants. Par ailleurs, les sujets nationaux et coloniaux s'imposent progressivement. Mais par-delà sa dimension informative ou anecdotique, le fait divers véhicule, selon l'auteur, une " vision du monde " qui reflète l'évolution des mentalités. Encore au XIXe siècle, la destinée de l'individu est soumise à l'intervention de la Providence. C'est précisément cette vision du monde, empruntant beaucoup au christianisme, qui évolue au cours de la période républicaine. Lentement le hasard lui-même perd de sa toute-puissance dans l'explication des faits exposés dans la chronique. On recherche la cause des accidents, meurtres et autres catastrophes, naturelles, dans l'organisation sociale. L'aboutissement de ce processus se traduit par l'invention d'un nouveau vocable journalistique : le " fait de société ". L'auteur nous propose ainsi, à travers de nombreux exemples (des empoisonneuses de Marseille à la catastrophe aérienne du mont Sainte-Odile), une analyse historique et une interprétation originale de la fonction sociale des faits divers dans la France républicaine, de 1870 à nos jours.