Les penseurs prennent la pose mais souvent teintée de mélancolie qui donne une profondeur à toute méditation. Le plaisir de pensée est, quant à...
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Les penseurs prennent la pose mais souvent teintée de mélancolie qui donne une profondeur à toute méditation. Le plaisir de pensée est, quant à lui, un plaisir de théoricien avec son érotisme propre, se raccrochant aux infinies questions de l'enfance et à la fantasmatisation qui accompagne toute spéculation intellectuelle.
Sophie de MIJOLLA-MELLOR, psychanalyste, est professeur de psychopathologie clinique et de psychanalyse à l'Université de Paris VII et directrice de l'Unité de recherches "Interactions de la psychanalyse"