Dès l'âge de 14 ans, il participe à son premier atelier photo à l'école et, à 19 ans il sait déjà qu'il sera photographe et rien d'autre, ne serait-ce que pour cri remontrer a son père qui le verrait bien avocat. Quand, en 1962, un ami l'emmène avec lui au Nürburgring, sa passion prend une autre dimension et s'impose comme la compagne d'une vie. Aujourd'hui Rainer W. Schlegelmilch est incontestablement l'un des meilleurs photographes de Formule 1 du monde. Animé par ce fanatisme silencieux qui s'accommode mal de regards enflammés, il est systématiquement présent sur tous les circuits. De la voiture de course à la voiture de sport, il n'y a qu 'un pas. Il y a longtemps que Schlegelmilch s'est intéressé au livre comme témoignage durable aui, contrairement au journal et à la revue, survit au dimanche suivant ou à la fin du mois. Ses livres consacrés à Aston Martin, BMW ou Mercedes sont le témoignage de son extraordinaire créativité. Rainer W. Schlegelmilch n'est jamais satisfait de lui-même : " Celui qui cesse de vouloir devenir encore meilleur cesse aussi d'être bon ", telle est sa devise. Des témoins dignes de confiance ont raconté qu' " auto " avait été parmi les premiers mots que Hartmut Lehbrink a prononcé et que ce mot est resté jusqu'à aujourd'hui l'un des trois les plus fréquents de son vocabulaire. La voiture de sport était la quintessence de l'automobile, il était logique qu'il tombe sous son charme -et ce d'autant plus qu'il s'agit de voiture de sport anglaise., car Lehbrink est un anglophile convaincu (abstraction faite de la gastronomie). Dans ce contexte, un aveu s'imposait depuis longtemps : dans les années 1960, Lehbrink a entretenu une relation étroite avec une certaine jeune femme qui possédait, entre autres atouts, une Austin-Healey Frogeyes, de couleur British Racing Green. Il repense également volontiers aux douze années qui ont suivi 1984 : reporter à die Welt am Sonntag à la rubrique des voitures de sport, il a pu, sans contrainte, vivre à fond sa passion. Hartmut Lehbrink a fait des études de philologie allemande et anglaise à Genève, Münster et Bonn. Il a publié une vingtaine d'ouvrages sonsacrés à la Formule 1 et aux voitures de sport essentiellement, le plus souvent en coopération avec Rainer W. Schlegelmilch