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Le continent européen se compose d'une multitude d'Etats dont certains sont parfois qualifiés de "micro" en raison de leur superficie réduite ou du faible nombre de leurs habitants. L'Andorre, le Liechtenstein, Monaco et Saint-Marin appartiennent à cette catégorie. Ils constituent des Etats souverains juridiquement reconnus par la communauté internationale, mais dont la petitesse démographique et territoriale les contraint à déléguer certains attributs de leur souveraineté à de plus grandes puissances, les réduisant ainsi à des Etats de type "micro".
Les micro-Etats soulèvent spontanément les questions de leur création, de leur légitimité historique et politique, de leur fonctionnement ou encore, de leur viabilité économique. Les réponses apportées par l'auteur montrent notamment que l'adhésion récente des micro-Etats aux organisations internationales, qui garantit leur pérennité juridique, a pour contrepartie la mise en oeuvre d'un agenda international, en particulier dans le domaine des droits de l'homme.
Craignant la dissolution de leur identité, les micro-Etats résistent à certaines recommandations émanant de ces organisations. Leurs choix politiques peuvent en faire des laboratoires, voire des modèles, pour apporter des réponses aux défis posés par la mondialisation contemporaine.
