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Les grandes Armées du monde ont fait leur temps, leur gloire, à inscrire leurs noms dans les annales de l'histoire des Guerres, des Armes et des Peuples ; de l'Afrique, et des plus anciennes de l'histoire de l'Humanité, on se rappellera de l'Armée des Archées de Nubie, contingent d'Elites du Pharaon, et les Troupes d'Abou Simbel, Garde du fabuleux Trésor du Temple d'Amon Ré (1100 avant notre ère).
Plus proche de nous, de l'histoire générale de l'humanité, Hannibal, Nabuchodonosor le second, César, Napoléon et la Grande Armée, Gustave Adolphe pour l'Europe, El Hadj Omar Tall, Tchaka, Ousmane Dan Fodio, Samory pour l'Afrique, se sont particulièrement illustrés, en stratèges militaires, faisant souvent montre de Régiments de 100 000 soldats. Mais les printemps de beaucoup d'armées, n'ont duré que l'espace de la vie de leur stratège du front des combats ; l'Armée du Mogho, de l'Empire des Mossé de l'actuel Burkina Faso n'est pas à lier à un homme, à un espace et d'un temps de courte durée.
L'histoire militaire ici, c'est l'histoire d'un millénaire, faite de prouesses et de grandeurs, à conjuguer aussi avec des limites, des pesanteurs et des déclins surtout face à la force coloniale avec d'autres équipements. C'est pour la formation des Commandos de la grande Académie Militaire internationale de Pô au Burkina Faso qui reçoit depuis 1984 des Officiers du Bénin, Burkina Faso, Centrafrique, Gabon, Ghana, Mali, Niger, Togo, qu'il a été demandé à l'homme de Culture, Maître Titinga Frédéric Pacéré, de prononcer une conférence sur la matière, dont le texte fait l'objet de la présente publication, à faire connaître les armées traditionnelles d'Afrique, leur formation, leurs stratégies de guerre.
