Mars La Tour. - Une place dans l'histoire de France

Depuis Louis XI, la France convoitait cette terre que se partageaient le duché de Lorraine et le duché de Bar, les évêchés de Metz, Toul et Verdun, quelques principautés. Elle finit par se l'approprier en 1766, à la mort de Stanislas Leszczinski, brûlé dans sa robe de chambre au château de Lunéville, le 5 février 1766. Mars-la-Tour cependant, sera annexée à la couronne de France avant cette date. Elle le doit à sa position stratégique de gîte d'étape sur l'antique grand chemin de Metz à Paris via Verdun qui a vu passer de nombreuses têtes couronnées. Louis XIV par exemple, a fait un don important à l'église mère (Puxieux étant annexe) de Mars-la-Tour placée sous le vocable de Saint-Martin. Mais Mars-la-Tour a pris sa place dans l'Histoire de France le 16 août 1870 après les combats sanglants de Vionville, de Rezonville, du Fond de la Cuve et du plateau de Ville-sur-Yron. Elle a été, pour tous les Français, le symbole du patriotisme pendant un siècle. Erigée en commune frontière par l'annexion de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine, pendant quarante-sept ans, elle l'est redevenue en 1940 pour cinq ans. Mais le dynamisme de ses élus municipaux et de ses sociétés lui a insufflé une vitalité qui ne se dément pas et qu'il s'épanouit au fil du temps.