Modernité et christianisme - La question théologico-politique chez Karl Lowith, Carl Schmitt et Hans Blumenberg

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Albert Dossa Ogougbe - Modernité et christianisme - La question théologico-politique chez Karl Lowith, Carl Schmitt et Hans Blumenberg.
La sécularisation qui est également un problème historique pour la philosophie de l'histoire est devenue l'objet de vives controverses entre théologiens... Lire la suite
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Résumé

La sécularisation qui est également un problème historique pour la philosophie de l'histoire est devenue l'objet de vives controverses entre théologiens et philosophes. Si certains perçoivent dans la modernité une nouvelle gnose (Eric Voegelin) ou un christianisme sécularisé (Gogarten, Bultmann, Lôwith, Schmitt, etc.) - ce qui la met en dette culturelle vis-à-vis du christianisme -, d'autres (Blumenberg) voient dans la sécularisation une catégorie de l'injustice historique pour délégitimer la modernité dans son projet d'auto-affirmation. D'après Blumenberg, elle n'est qu'un dispositif inique pour réduire considérable-ment la distance entre les médiévaux et les modernes dans la sphère des institutions et de la culture. Or la modernité, c'est fondamentalement la rupture radicale avec le passé, le règne omnipotent de Prométhée et de l'autonomie. l'instrumentalisation du monde, la nécessité de la réfutation ou de la neutralisation de la Révélation, la colonisation du vécu par le calcul. C'est contre cette raison démiurgique et cette hégémonie de la civilisation technoscientitïque - avec les dérives totalitaires qui en résultent - que s'élèvent les critiques de Hans Jonas, Theodor W. Adorno, Léo Strauss, Romano Guardini et Martin Heidegger. Au-delà des particularités propres à leurs objections. tous s'accordent sur la faillite de la raison instrumentale en fustigeant le progressisme aveugle. Certains parmi eux prônent la nécessité du retour aux amarres de la tradition philosophique et religieuse, qui. seules, peuvent sauver la Raison de son déchaînement et de son autodestruction. Toutefois, revenir à la tradition n'est-ce pas faire perdre aux modernes leur légitimité c'est-à-dire leur revendication d'indépendance par rapport au passé religieux ? Mais de quoi est faite cette légitimité si défendue par les modernes ? N'est-elle pas une tradition qui tend à s'ignorer ? Enfin, faudrait-il accepter sans conditions la thèse de Blumenherg selon laquelle la légitimité de la modernité consiste en un projet historique autoréférentiel exonéré du "brigandage" ou de l'usurpation que fait peser sur elle le théorème de la sécularisation ?

Sommaire

  • POUR UNE CRITIQUE PHILOSOPHIQUE DES "TEMPS MODERNES"
  • KARL LOWITH; PROVIDENTALISME DE L'HISTOIRE ET/OU ESCHATOLOGIE SECULARISEE ?
  • CARL SCHMITT; THEOLOGIE POLITIQUE OU SECULARISATION DU CHRISTIANISME ?
  • HANS BLUMENBERG; NEUZEIT ET THEOLOGIE POLITIQUE

Caractéristiques

  • Date de parution
    28/01/2011
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-296-13889-6
  • EAN
    9782296138896
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    201 pages
  • Poids
    0.36 Kg
  • Dimensions
    15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm

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À propos de l'auteur

Biographie d'Albert Dossa Ogougbe

Né en 1966 à Sokponta (Bénin), Albert Dossa Ogougbe est prêtre du Diocèse de Dassa-Zoumé. Titulaire du Master 1 en Théologie catholique de l'Université de Strasbourg, il est docteur et postdoctorant en philosophie de l'Institut Catholique de Paris. Il enseigne la philosophie.

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