Les récits de Laforgue ne relèvent d'aucun modèle connu. Ils relatent avec la plus déconcertante désinvolture le mal d'aimer et le mal être, en...
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Les récits de Laforgue ne relèvent d'aucun modèle connu. Ils relatent avec la plus déconcertante désinvolture le mal d'aimer et le mal être, en entremêlant toutes sortes de références littéraires et culturelles. Ils se jouent des grands mythes et des œuvres célèbres en faisant alterner les jeux de la parodie, les bouffonneries sacrilèges, le récit poétique.
Ici, Hamlet pousse un dernier soupir en s'écriant : " Quel grand artiste meurt avec moi ! " Là, Salomé débite des propos délirants à une assistance qui se demande à quelle heure on la couche. A tout moment, le récit emprunte des voies buissonnières où l'écriture s'invente dans l'exultation.
Les récits de Laforgue ne relèvent d'aucun modèle connu. Ils relatent avec la plus déconcertante désinvolture le mal d'aimer et le mal être, en entremêlant toutes sortes de références littéraires et culturelles. Ils se jouent des grands mythes et des oeuvres célèbres en faisant alterner les jeux de la parodie, les bouffonneries sacrilèges, le récit poétique. Ici, Hamlet pousse un dernier soupir en s'écriant : "Quel grand artiste meurt avec moi ! " Là, Salomé débite des propos délirants à une assistance qui se demande à quelle heure on la couche. A tout moment, le récit emprunte des voies buissonnières où l'écriture s'invente dans l'exultation.