Biographie de Jean Hani
Jean Hani est professeur honoraire de l'Université d'Amiens où il a enseigné la littérature et la civilisation grecques, préparé l'édition et la traduction d'une partie des oeuvres philosophiques de Plutarque. Il S'est spécialement intéressé à l'histoire de la religion grecque dans un séminaire qu'il dirigeait, et à l'histoire des religions en général. Ses recherches en ce domaine sont concrétisées dans un grand ouvrage sur la religion égyptienne dans la pensée de Plutarque, ouvrage toujours apprécié du monde savant.
Parallèlement à ces travaux universitaires jean Hani poursuit, depuis une trentaine d'années, une investigation dans un esprit beaucoup plus large et dont il a donné les résultats dans plusieurs livres : l'essai, bien connu aujourd'hui, qui en est à sa troisième édition, Le Symbolisme du temple chrétien, dont on a pu dire récemment que c'était " l'ouvrage de référence sur le symbolisme de l'architecture sacrée " ; Les Métiers de Dieu, un aperçu sur la spiritualité du travail, La Divine liturgie, La Royauté sacrée, du pharaon au roi très chrétien.
L'idée directrice de ces derniers travaux a été de chercher à intégrer les résultats obtenus depuis les dernières décennies par l'histoire des religions, dans une perspective spirituelle, celle de la grande Tradition sacrée universelle, et s'inspirant de la méthode inaugurée par René Guénon et Frithjof Schuon.
Dans le même esprit, Jean Hani a écrit, au cours de sa carrière, de nombreux articles dans de multiples revues : c'est un choix des plus caractéristiques d'entre eux qu'on trouvera réunis dans le présent recueil. Le titre en dit suffisamment l'inspiration : tous les sujets étudiés ici, qu'il s'agisse des mythes grecs, des liturgies agraires, des monuments sacrés, du temple et de la cité, des objets rituels, comme l'icône, ou des pratiques spirituelles, tous ces sujets, on le verra, visent à donner un aperçu des démarches diverses de l'homo religiosus pour dépasser le monde sensible, bref, des " chemins qui mènent vers l'Invisible ", car, pour cet homme, le monde sensible où se déroule sa vie terrestre, n'a de sens et de stabilité que par référence à l'Invisible, dont il est la manifestation sensible, qui le fonde, le fait être et durer.
