Oeuvres Completes. Tome 16 - Grand Format

Note moyenne 
Antonin Artaud - Oeuvres Completes. Tome 16.
Dans le tome XV, on trouvera les cahiers de février, mars et avril 1945, dans le tome XVI, ceux de mai et juin. Antonin Artaud indique lui-même qu'il... Lire la suite
21,60 €
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 23 avril et le 25 avril
En magasin

Résumé

Dans le tome XV, on trouvera les cahiers de février, mars et avril 1945, dans le tome XVI, ceux de mai et juin. Antonin Artaud indique lui-même qu'il a " jeté la communion, Dieu et son Christ par les fenêtres " le dimanche de Pâques 1945, c'est-à-dire au début d'avril. Ainsi les textes du tome XV appartiennent en majorité à ce que l'on pourrait appeler la période chrétienne d'Antonin Artaud. Mais est-ce si simple ? Son catholicisme est quelque peu hérétique, sa conception de la religion l'apparenterait plutôt aux gnostiques qu'il avait autrefois lus avec attention. Dans le tome XVI, les signes de rejet se multiplient, les valeurs basculent, un renversement s'opère, le mythe peut s'installer.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/05/1981
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-07-021683-7
  • EAN
    9782070216833
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    408 pages
  • Poids
    0.41 Kg
  • Dimensions
    14,1 cm × 20,5 cm × 2,5 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

L'éditeur en parle

Antonin Artaud, les deux premières années de son séjour à Rodez, en dehors des lettres qu'il adresse à ses amis, n'écrit que fort peu, et les textes de cette période, s'ils font montre d'une extraordinaire virtuosité langagière, tel l'Arve et l'Aume, répondent presque toujours à une sollicitation extérieure ou à une demande formulée par le médecin-chef de l'hôpital psychiatrique. C'est au moins de février 1945 seulement qu'il se met à travailler de façon régulière dans de petits cahiers d'écolier qu'il noircit d'une écriture serrée.
Les premiers textes cherchent le lecteur potentiel. Ils sont titrés et leur facture est traditionnelle. Ils présentent un commencement et s'acheminent vers une fin, mais très vite Antonin Artaud abandonne ce type de composition et se met à écrire ce qu'il dit être "des notes psychologiques personnelles qui tournent autour de quelques remarques que j'ai faites sur les fonds de l'inconscient humain, ses refoulements et ses secrets ignorés même du moi habituel" .
Il écrit alors avant tout pour lui-même, pour obéir à une nécessité, une urgence intérieure pressante qui l'amène à se livrer à une immense méditation où tout se rebrasse : l'être, la mort, l'origine, la filiation, la virginité, la sexualité, où va se consommer, par la mise en cause tant de la métaphysique que de toute religion, sa rupture avec le passé. Sans ces notes qui sont comme la genèse de tous les textes flambloyants qui jailliront après sa sortie de Rodez, un maillon nous ferait défaut.
C'est leur lecture et leur étude qui nous donneront peut-être un jour de comprendre comment s'est effectué l'incroyable voyage qui a permis le Retour d'Artaud, le Mômo. Ces notes, les destinait-il à la publication ? La question demeure sans réponse. Ce qui est sûr c'est qu'il a apporté ses cahiers de Rodez à Paris, ne les a pas détruits et s'est même, quelques mois avant sa mort, préoccupé de leur conservation.
Dans le tome XV, on trouvera les cahiers de février, mars et avril 1945, dans le tome XVI, ceux de mai et juin.

À propos de l'auteur

Biographie d'Antonin Artaud

Antonin Artaud, les deux premières années de son séjour à Rodez, en dehors des lettres qu'il adresse à ses amis, n'écrit que fort peu, et les textes de cette période, s'ils font montre d'une extraordinaire virtuosité langagière, tel l'Arve et l'Aume, répondent presque toujours à une sollicitation extérieure ou à une demande formulée par le médecin-chef de l'hôpital psychiatrique. C'est au mois de février 1945 seulement qu'il se met à travailler de façon régulière dans de petits cahiers d'écoliers qu'il noircit d'une écriture serrée. Les premiers textes cherchent le lecteur potentiel. Ils sont titrés et leur facture est traditionnelle. Ils présentent un commencement et s'acheminent vers une fin, mais très vite, Antonin Artaud abandonne ce type de composition et se met à écrire ce qu'il dit être " des notes psychologiques personnelles qui tournent autour de quelques remarques que j'ai faites sur les fonds de l'inconscient humain, ses refoulements et ses secrets ignorés même du moi habituel ". Il écrit alors avant tout pour lui-même, pour obéir à une nécessité, une urgence intérieure pressante qui l'amène à se livrer à une immense méditation où tout se rebrasse : l'être, la mort, l'origine, la filiation, la virginité, la sexualité, où va se consommer, par la mise en cause tant de la métaphysique que de toute religion, sa rupture avec le passé. Sans ces notes qui sont comme la genèse de tous les textes flamboyants qui jailliront après sa sortie de Rodez, un maillon nous ferait défaut. C'est leur lecture et leur étude qui nous donneront peut-être un jour de comprendre comment s'est effectué l'incroyable voyage qui a permis le Retour d'Artaud, le Mômo. Ces notes, les destinait-il à la publication ? La question demeure sans réponse. Ce qui est sûr c'est qu'il a apporté ses cahiers de Rodez à Paris, ne les a pas détruits et s'est même, quelques mois avant sa mort, préoccupé de leur conservation.

Du même auteur

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés

Oeuvres Completes. Tome 16 est également présent dans les rayons

21,60 €