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Au retour de son voyage autour du monde, Charles Darwin confie à Leonard Jenyns l'expertise de ses spécimens de poissons. Jenyns, clergyman naturaliste au caractère ombrageux plutôt versé dans l'étude des insectes, n'accueille pas cette tâche avec enthousiasme, mais s'oblige à y consentir au nom d'une amitié qui elle-même a tardé à s'établir entre les deux hommes. Dans sa préface, Patrick Tort montre comment Darwin a su négocier, à travers cette participation de Jenyns, une sorte de neutralité bienveillante de la part d'un naturaliste respecté que tout paraît d'abord éloigner de l'acceptation du transformisme, et que son appartenance à l'Eglise anglicane empêchera en effet d'en approuver distinctement les ultimes conclusions.