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Les détracteurs de P. Claudel le présentent comme un homme qui "ne voit de salut que dans le haut Moyen Age chrétien" (A. Poizat, 1927). Il incarnerait dès lors un monde révolu, à une époque où le progrès est une valeur déterminante. Loin de toute régression. Claudel ne construit jamais un monde entièrement médiéval mais toujours hybride, et moins orienté vers le passé que vers l'avenir. Partant, il convient de donner à Claudel la place qui lui revient au sein du médiévalisme, car ce Moyen Age, pour exalter la religion chrétienne, favorise toujours l'innovatio.
En ce sens, il parcourt de manière originale la ligne de crête qui distingue et unit médiévité et modernité.