Pour qui meurt-on ?

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Emmanuel de Richoufftz - Pour qui meurt-on ?.
Depuis bientôt dix ans cette antienne est régulièrement reprise : "L'effondrement de l'URSS a entraîné la pire des choses qui pouvait arriver à... Lire la suite
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Résumé

Depuis bientôt dix ans cette antienne est régulièrement reprise : "L'effondrement de l'URSS a entraîné la pire des choses qui pouvait arriver à l'Occident : la disparition d'un ennemi désigné ." De fait, aujourd'hui, alors que le niveau de violence dans le monde n'a pas baissé pour autant, la question "Pour qui meurt-on ?" se pose à nos concitoyens comme elle s'est posée à l'auteur. Celui-ci n'a rien de "l'intellectuel en chaise longue" maniant des idées abstraites. Ses réponses, il a été les chercher sur le terrain, en "risquant sa peau". De Kolwezi en 1978, à Sarajevo en 1993 et à la Bosnie en 1995, en passant par le Tchad et Djibouti à plusieurs reprises, les guerres sans nom, il connaît ! On n'y trouvera trace non plus d'un supposé, conservatisme conceptuel. La guerre froide impliquait un type d'organisation et de structures militaires; le monde nouveau en requiert un autre, plus ramassé sinon plus efficace. D'autant qu'au bouleversement stratégique s'ajoutent les effets résultant de la maîtrise de l'information, de l'emploi généralisé des armements de précision, mais aussi du coût exponentiel de tels systèmes. Ces paramètres sont analysés ainsi que les nouveaux aspects de la bataille : sensibilité des opinions publiques, guerre économique mondiale, omniprésence des médias... et des mafias. Au travers d'un récit faisant un aller et retour équilibré entre sa participation à l'IFOR au sein de l'OTAN en 1995 et son expérience de commandant du Bataillon d'infanterie sur l'aéroport de Sarajevo aux heures sombres de 1993, l'auteur décrit bien les nécessités et les limites des coalitions. Mais c'est surtout le portrait exigeant d'un combattant et d'un chef de guerre d'un nouveau type qu'il s'efforce de dresser. Mieux formés, entraînés aux pièges du combat urbain, équipés d'armes non létales, aptes à évoluer dans les zones "grises" des "sales" guerres, ils appréhendent désormais les contours d'un combat plus global. A l'inverse des images reçues, c'est à vaincre et à vivre que le colonel de Richoufftz, tout à la fois acteur et observateur, convie ses lecteurs.

Sommaire

  • QUELS DEFIS ?
    • Un héritage
    • D'autres enjeux
    • Des fragilités
  • QUELLES REPONSES ?
    • Conserver un rang
    • Vaincre autrement
    • Acquérir une autonomie d'action
    • Maîtriser le milieu urbain
  • QUELS ACTEURS ?
    • Soldats intelligents
    • Proconsuls
    • Héros
    • Cartes.

Caractéristiques

  • Date de parution
    23/10/1998
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-907341-87-1
  • EAN
    9782907341875
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    236 pages
  • Poids
    0.52 Kg
  • Dimensions
    15,6 cm × 23,5 cm × 2,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie d'Emmanuel de Richoufftz

Le colonel Emmanuel de RICHOUFFTZ, depuis sa sortie de Saint-Cyr en 1972, a été le témoin direct des opérations extérieures menées par la France. Durant sa carrière, il alterne les postes de terrain avec ceux d'état-major. Avec le 2e REP, il participe, en 1978, à l'opération sur Kolwezi. Aide de camp du Premier ministre, affecté plusieurs fois outre-mer, il se trouve à l'Etat-major des armées au moment de la guerre du Golfe, expérience qui l'amènera à écrire son deuxième ouvrage. Il commande ensuite - 92-94 - le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI), à Sarajevo en particulier. Chef du bureau "Opérations" de la Force d'action rapide, c'est à ce titre qu'il connaîtra les arcanes de l'OTAN au sein de l'IFOR, en Bosnie. Après une année au Centre des hautes études militaires (CHEM) et à l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (JHEDN), il sert actuellement au ministère de la Défense.

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