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La diaspora et les militants en exil représentent une pièce importante dans le dispositif de combat des partis politiques pour la démocratie, les libertés et la souveraineté nationale dans le monde et singulièrement dans les pays africains. En porte témoignage la victoire de l'ANC sur le régime de l'apartheid sud-africain qui n'a été rendue possible que grâce à un jeu de rôles mis intelligemment en scène par les militants sur place, les militants en exil et la diaspora sud-africaine...
Depuis le début des vagues successives de déstabilisations qui se sont abattues sur notre pays, nos compatriotes qui vivent hors du pays et qui sont épris de justice et de liberté, se sont mobilisés, sous diverses formes, pour épauler les démocrates en lutte au pays, pour la survie des institutions républicaines. Ainsi, dès la tentative de coup d'Etat du 19 septembre 2002 contre le pouvoir du Président Laurent Gbagbo et ensuite plus particulièrement à l'occasion de la crise postélectorale de 2010 dont l'aboutissement a été la chute du pouvoir de Laurent Gbagbo et sa déportation à La Haye, la diaspora ivoirienne n'a pas faibli dans sa lutte sans relâche contre l'imposture du pouvoir actuel d'Abidjan.
En tout état de cause, Ivoiriennes et Ivoiriens de la diaspora sont restés déterminés à divers niveaux pour que la démocratie obtenue de haute lutte ne périclite pas.
