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Saint-Pétersbourg, par sa beauté et par sa vie culturelle, attire chaque année, environ trois millions de touristes venus du monde entier pour visiter Saint-Pétersbourg. Le rôle du tourisme est d'ailleurs sans cesse croissant dans l'économie de la cité. Selon l'UNESCO qui a inscrit son centre-ville au patrimoine mondial de l'humanité en 1990, avec les domaines impériaux de Pavlovsk, Péterhof, Tsarskoïé Sélo, parmi d'autres sites et monuments de Russie, la ville de Pierre le Grand fait partie des 10 destinations préférées des vacanciers.
Justement célébrée par sa beauté, elle est la deuxième ville d'Europe par sa superficie et la cinquième par sa population. En Russie elle est la plus grande par sa superficie (1 439 km2) et la deuxième la plus peuplée, avec environ 5 millions d'habitants, après Moscou capitale du plus grand pays du Monde. Considérée comme la « Venise du Nord », Saint-Pétersbourg s'apparente plutôt à Amsterdam qui a servi de modèle à Pierre le Grand, son fondateur.
Pour beaucoup de gens, si Saint-Pétersbourg est en Russie ce n'est pas la Russie ? C'est Saint-Pétersbourg tout simplement ; une ville originale par son aspect, née de la volonté de son démiurge, Pierre le Grand, qui ouvrit une fenêtre de la Russie sur la grande mer septentrionale et par là-même sur l'Europe, afin de capter ses influences pour en faire bénéficier son immense empire. Cela lui a valu de nombreuses critiques de la part des slavophiles.
« Etrangère dans sa propre patrie selon Gogol, cette ville bâtie et décorée par des Italiens, des Français, des Allemands est pourtant plus russe que toute autre. »
