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Thanatea. Un nom qui sonne comme celui d'une femme ou d'une déesse. Un mot plutôt agréable, exotique, à condition de ne pas en connaître l'origine grecque, thanatos, la "mort". Le plus long des voyages. L'éternité. Durant ses années passées à la police judiciaire, Esther a côtoyé la mort sous ses aspects les plus sombres, les plus violents. Un quotidien qui l'a usée, au point d'être prête à tout quitter pour rejoindre cette entreprise de pompes funèbres située au coeur du lac Léman.
Et même si ce nouvel environnement s'annonce quelque peu macabre, au moins elle n'aura plus à voir les stigmates d'un meurtre sur la chair, les organes, les os. Là-bas, la mort sera un concept, du marketing, elle sera travaillée, pensée, enrobée dans du velours ou du satin. Là-bas, Esther espère trouver enfin la paix...
Laquelle meurt?
Dès le début, on le sait, l'une d'elles va mourir, mais qui ? Layla, Esther ou Helen?
Esther quitte son emploi pour accepter un poste "parfait" à Thanatéa, préposée au café, payé 5000€ par mois, à côté du Lac Léman. Trop beau pour être vrai? Evidemment.
Chacun des personnages de ce roman est potentiellement une cible, une victime et même un assassin. Le mensonge est maître mot ici, qu'il soit voulu ou non, qu'il soit dévoilé ou non. Page après page, on doute nous même de ce qu'on lit.