Traité sur la tolérance - Poche

Note moyenne 
 Voltaire - Traité sur la tolérance.
Le 13 octobre 1761, Marc-Antoine Calas, un jeune protestant toulousain, est retrouvé pendu. La rumeur circule qu'il avait l'intention de se convertir... Lire la suite
2,95 €
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 27 avril et le 30 avril
En magasin

Résumé

Le 13 octobre 1761, Marc-Antoine Calas, un jeune protestant toulousain, est retrouvé pendu. La rumeur circule qu'il avait l'intention de se convertir au catholicisme. Le père, Jean Calas, est déclaré coupable de meurtre et condamné à mort. Révolté par l'iniquité d'une justice qui punit sans preuves, Voltaire prend sa plume pour réhabiliter le supplicié et laver l'honneur de la famille Calas. Réquisitoire contre l'obscurantisme, le Traité sur la tolérance est né.
Oeuvre majeure des Lumières, ce texte n'en finit pas de proclamer un message d'une tragique actualité : l'intolérance n'a aucun fondement.

Caractéristiques

  • Date de parution
    24/06/2016
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-210-75107-1
  • EAN
    9782210751071
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    128 pages
  • Poids
    0.128 Kg
  • Dimensions
    13,1 cm × 18,0 cm × 0,7 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

 Voltaire

Biographie de Voltaire

Voltaire a vécu 84 ans, consacrant sa longue existence à la lutte contre le fanatisme, la superstition, l'injustice et la corruption. Intellectuel engagé dans les problèmes de son siècle, il a défendu ardemment le principe de liberté, participé à tous les débats, discuté sans fin avec ses illustres contemporains dont Rousseau, Diderot et Grimm. Homme d'action, il s'est personnellement investi dans des cas d'erreurs judiciaires.
Ecrivain, il a pratiqué des genres aussi variés que la tragédie, l'essai et le dictionnaire ; il a inventé le conte philosophique. Homme du monde, il a fréquenté les grands et courtisé les rois. Enfin, spéculateur averti, Voltaire a amassé au cours de sa vie une vraie fortune qui lui assurera une vieillesse très confortable. Cet être d'exception a été aussi un créateur de langage : polémiste brillant, il a pratiqué toutes les gammes du discours argumentatif, avec un goût marqué pour l'ironie et le sarcasme.
Né François-Marie Arouet en 1694, Voltaire est le fils d'un notaire parisien qui lui assure une excellente formation : scolarité chez les jésuites au prestigieux collège de Clermont (aujourd'hui Lycée Louis-le-Grand), puis études de droit dans lesquelles il s'engage sans enthousiasme, préférant une vie mondaine où il côtoie une aristocratie athée et libertine. Son esprit caustique et son goût de la querelle lui valent deux séjours à la prison de la Bastille et un exil en Angleterre (1726-1728).
A son retour, il connaît deux beaux succès au théâtre (Zaïre, 1732) et publie les Lettres philosophiques sur l'Angleterre (1734), oeuvre polémique qui chante les louanges de l'Angleterre au détriment de la France. L'ouvrage sera condamné par le Parlement, à l'instar des oeuvres ultérieures qui seront presque toutes interdites par la censure. Réfugié au château de Cirey, à la frontière lorraine, Voltaire mène de 1734 à 1744 une existence confortable auprès de la brillante Mme du Châtelet, travaillant à deux ouvrages historiques : Le Siècle de Louis XIV et l'Essai sur les moeurs, et se consacrant à l'étude des sciences.
Courtisan de 1744 à 1747, il est nommé historiographe de France (1745), puis élu à l'Académie française (1746). En 1747, il publie Zadig ou la Destinée avant de rejoindre en 1750 Frédéric II de Prusse, le roi philosophe. Dès 1753, brouillé avec son protecteur, il cherche un asile et finit par s'établir en Suisse (1755) aux "Délices" où il rédige l'Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et le Poème sur le désastre de Lisbonne (1756).
En 1758, il acquiert le domaine de Ferney. Pendant 20 ans, il mène l'existence d'un grand propriétaire terrien, créant autour de lui une petite cour où grands seigneurs et hommes de lettres viennent lui rendre visite. Il écrit Candide (1759), le Traité sur la tolérance (1763), le Dictionnaire philosophique (1764), L'Ingénu (1767, C&C n°48) ; envoie vingt lettres par jour, s'engage dans les affaires Calas, Sirven, de La Barre et s'impose comme le maître à penser du siècle des Lumières.
En 1791, quelques années après son décès survenu en 1778, son corps est transporté au Panthéon.

Du même auteur

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés

2,95 €