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" Le monde se réduisait à nous deux, ma mère et moi, jusqu'à ce que je devienne une fille américaine. C'est alors qu'elle a commencé à me parler de la Bonne Fille - un sarcasme, un avertissement, un mauvais présage. La Bonne Fille vivait en Iran. Elle ne répondait pas, elle ne parlait pas tout court. Elle était un modèle de politesse et de décence. Elle ne sortait pas toute seule dans la rue. Elle se tenait aux côtés de sa mère et buvait ses paroles.
Quand un homme la regardait, elle baissait les yeux. " Jasmin n'a que trois ans quand elle arrive aux Etats-Unis. De ses origines iraniennes, elle ne sait rien. Des années plus tard, à la mort de son père, Jasmin aide sa mère à déménager. Parmi de vieux documents, elle tombe sur la photo d'une femme en tenue de mariée. Elle reconnaît distinctement sa mère. A ses côtés, un homme qu'elle n'a jamais vu.
Refusant d'abord de lui révéler le mystère de ses origines familiales, Lili envoie finalement à sa fille une série de cassettes : de déchirantes confessions sur l'histoire qui fut la sienne avant son exil. Son mariage à l'âge de treize ans, les abus dont elle a été victime, et la fille qu'elle a été contrainte d'abandonner pour avoir une chance d'échapper à l'enfer. " Une histoire inoubliable. " Bookpage " Un hommage à l'incroyable résilience des femmes iraniennes.
" MS Magazine " Avec ce livre, Darznik signe un poignant hommage à la vie et aux combats de sa mère. " Booklist " Un récit édifiant, qui en dit long sur place des femmes dans la société iranienne, sur ce qu'elles endurent, mais aussi sur leur incroyable capacité à résister. " Kirkus