Un été 42 en zone libre - Grand Format

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Résumé

Mémoires, autobiographies, correspondances abondent sur la vie des persécutés dans la France des années noires. Mais non les romans, surtout écrits à même les événements. Il n'en existe qu'un exemple, si l'on s'avise que Suite française, d'Irène Némirovsky, ne s'intéresse pas au destin des juifs : c'est Un été 42 en zone libre, publié dès 1946 sous le titre Saint-Boniface et ses juifs. Les auteurs, Nathalie et Ladislas Gara, des juifs originaires de Pologne (elle) et Hongrie (lui), journalistes et traducteurs dans le Paris des années 1930, sont finalement venus se cacher, après diverses étapes, au coeur de la montagne ardéchoise et protestante, non loin du plateau du Chambon-sur-Lignon où Camus, au même moment, commence à écrire La Peste.

Ils rédigent, depuis leur refuge secret, ce livre nourri de leurs expériences. Il peut être lu comme un document de première main sur la vie des juifs et des non juifs dans la zone non occupée au cours de l'été 1942. Mais il est d'abord et surtout un grand roman, un morceau de cette comédie humaine, grouillante, ridicule, touchante, que les périodes de crise révèlent si crûment. Sa marque propre réside dans l'humour et la satire, à l'image d'un scénario à la Lubitsch.

On est surpris que cette oeuvre cruelle et tendre ne soit pas encore devenue l'un de ces classiques du XXe siècle dont elle a l'étoffe : c'est dire quelle découverte sa lecture nous promet.

Caractéristiques

  • Date de parution
    18/03/2016
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-911584-57-2
  • EAN
    9782911584572
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    361 pages
  • Poids
    0.468 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 22,0 cm × 2,2 cm

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À propos des auteurs

Nathalie et Ladislas Gara sont nés tous les deux, au début du XXe siècle, la première à Varsovie, le second à Budapest. Ils sont issus, l'un comme l'autre, de familles commerçantes moyennement aisées, comme on en voit tant dans les films d'Ernst Lubitsch, le grand cinéaste américain, originaire d'Europe centrale, avec qui ils partagent, sans doute, certaines sources d'inspiration. Très tôt, ils sont fascinés parla culture française.
Ne pouvant poursuivre leurs études dans leur pays natal, où les Juifs n'accèdent que rarement à l'Université, ils émigrent en France et font connaissance à Paris. Ils parlent, tous les deux, admirablement le français. Tout en ayant le plus grand mal à "joindre les deux bouts", Ils fréquentent les plus hautes figures de l'intelligentsia européenne, comme Arthur Koestler (un Budapestois, lui aussi) et Raymond Aron.
La guerre et la persécution contre les Juifs ne surprennent pas Ladislas Gara, journaliste et traducteur de textes politiques importants, exposant les projets secrets de Hitler. Il quitte Paris, avec sa famille, en 1940 et cherche plusieurs asiles successifs jusqu'à se retrouver en Ardèche dès 1942. Il y reste jusqu'à la fin de la guerre, d'abord clandestin, puis dès que possible, résistant actif.
C'est en Ardèche, au plus fort du conflit mondial, qu'il commence, avec sa femme, cachée comme lui, la rédaction de Saint-Boniface et ses Juifs, qui aurait dû avoir une suite : L'Apocalypse à Saint-Boniface. Rentrée à Paris, la famille Gara, qui n'a jamais pu récupérer ses maigres biens et son appartement, frauduleusement dérobés pendant l'Occupation, connaît des années noires, uniquement éclairées par la parution de Saint-Boniface, qui se révèle vite un grand succès.
Sa réédition s'avère pourtant impossible... à cause de la pénurie de papier. Dès la fin des années 50, après l'insurrection de Budapest, Ladislas Gara se consacre à la traduction en français des plus grands.poètes hongrois, une oeuvre d'envergure qui le fait internationalement connaître. Nathalie Gara poursuit, elle aussi, des travaux, unanimement appréciés, de traduction et de rédaction. Seule la mort, 1966 pour l'un, 1984 pour l'autre, interrompt leur activité.

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