Un Jour, Ils Auront Des Peintres. L'Avenement Des Peintres Americains, Paris 1867 - New York 1948

Note moyenne 
Annie Cohen-Solal - Un Jour, Ils Auront Des Peintres. L'Avenement Des Peintres Americains, Paris 1867 - New York 1948.
" Vous comprendrez, quand vous verrez l'Amérique, qu'un jour ils auront des peintres, parce que ce n'est pas possible, dans un pays pareil, qui offre... Lire la suite
30,20 €
Actuellement indisponible

Résumé

" Vous comprendrez, quand vous verrez l'Amérique, qu'un jour ils auront des peintres, parce que ce n'est pas possible, dans un pays pareil, qui offre des spectacles visuels aussi éblouissants, qu'il n'y ait pas de peintres un jour. " La prophétie date de 1933. Comme tous les autres Européens de retour des Etats-Unis, Matisse se dit envoûté. Il annonce l'avènement d'une nouvelle ère, celle des peintres américains. Tout commence à Paris, le 1er juillet 1867, dans les fastes de l'Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d'outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l'Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : " Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l'effet d'un géant fourvoyé dans une salle de bal. " Les peintres souhaitaient être reconnus dans le saint des saints de l'art contemporain. Ils comprirent immédiatement qu'ils n'avaient pas le choix : il fallait céder au goût français, puisque le goût français régnait sur le monde. Du géant, ils avaient les matières premières : l'espace géographique, les moyens économiques, le dynamisme. Pour le reste, les arts plastiques notamment, ils se rendaient bien compte qu'ils accusaient, face aux Européens, un énorme décalage. Leur humiliation à l'Exposition Universelle aiguillonna leur combativité. Et si les fils de Washington relevaient le défi ? Et si le géant fourvoyé parvenait, un jour, à s'approprier la salle de bal ? L'épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s'achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollock, un artiste inconnu des Européens de l'époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.

Caractéristiques

  • Date de parution
    12/09/2000
  • Editeur
  • ISBN
    2-07-075617-3
  • EAN
    9782070756179
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    462 pages
  • Poids
    0.615 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

L'éditeur en parle

Tout commence à Paris, le 1er juillet 1867, dans les fastes de l'Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d'outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l'Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : "Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l'effet d'un géant fourvoyé dans une salle de bal".
Les peintres souhaitaient être reconnus dans le saint des saints de l'art contemporain. Ils comprirent immédiatement qu'ils n'avaient pas le choix : il fallait céder au goût français, puisque le goût français régnait sur le monde. Du géant, ils avaient les matières premières : l'espace géographique, les moyens économiques, le dynamisme. Pour le reste, les arts plastiques notamment, ils se rendaient bien compte qu'ils accusaient, face aux Européens, un énorme décalage.
Leur humiliation à l'Exposition Universelle aiguillonna leur combativité. Et si les fils de Washington relevaient le défi ? L'épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s'achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollock, un artiste inconnu des Européens de l'époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.

Du même auteur

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés

Un Jour, Ils Auront Des Peintres. L'Avenement Des Peintres Americains, Paris 1867 - New York 1948 est également présent dans les rayons