Pourquoi les Français ont-ils une telle passion pour leurs services publics ? Pourquoi y tiennent-ils plus qu'à tout ? Et pourquoi les vilipendent-ils...
Lire la suite
Pourquoi les Français ont-ils une telle passion pour leurs services publics ? Pourquoi y tiennent-ils plus qu'à tout ? Et pourquoi les vilipendent-ils à la moindre occasion ? Jean Nagle montre que, sous l'Ancien Régime, la fonction publique était à vendre : la justice, la police, les finances, la guerre, la maison du roi étaient assurées par ceux qui pouvaient en acheter la charge. Ces offices conféraient à leurs titulaires une dignité qu'ils pouvaient opposer à l'honneur des nobles. Jusqu'à l'affrontement du tiers-état et de la noblesse lors de la Révolution française. Ce livre met en scène les dizaines de milliers d'hommes qui ont assuré les services publics et exercé l'autorité de l'État sous l'Ancien Régime. Il montre comment la vénalité des offices fut une passion française.
Sommaire
LA FOLIE DES OFFICES
La passion de justice
La passion des Bonnes Lettres
La passion du " rang "
L'ARRIERE-PLAN METAPHYSIQUE, PSYCHOLOGIQUE ET MORAL DE LA VENALITE
L'office publiquement vénal, l'honneur, la dignité
La dignité et l'abjection dans la société d'honneur
Les fondements sensibles de la pensée sociale, la perception du rang
L'honneur, la dignité, le corps et l'esprit : l'incorporation de la condition
LA VENALITE, LES STRUCTURES DE L'ETAT ET LA REVOLUTION
La vénalité des offices et la " révolution des mœurs "
La vénalité, les Etats généraux et la révolution de la dignité
La vénalité et l'organisation de l'espace : les offices et la ville