Un printemps à Hongo - Journal en caractères latins 7 avril - 16 juin 1909 - Grand Format

Prix Clarens du Journal Intime

Alain Gouvret

(Traducteur)

,

William English

(Traducteur)

,

Paul Decottignies

(Préfacier)

Note moyenne 
De juin 1907 à avril 1908, Takuboku a vécu dans les brumes d'Hokkaïdo, la grande île du nord, les pires moments de sa vie. Malade et sans le sou,... Lire la suite
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Résumé

De juin 1907 à avril 1908, Takuboku a vécu dans les brumes d'Hokkaïdo, la grande île du nord, les pires moments de sa vie. Malade et sans le sou, il décide cependant d'aller accomplir à Tokyo son destin littéraire. Ce n'est qu'en mars 1909 qu'il trouve enfin un poste de correcteur au grand quotidien Asahi. Le 7 avril 1909, il commence l'écriture du " Journal en caractères latins ", texte unique dans l'histoire de la littérature japonaise.
Marqué par ses échecs, le jeune homme de 23 ans joue son va-tout. Pour briser le vieux moule de la littérature japonaise et se permettre de tout dire, il tente une expérience singulière : substituer aux caractères japonais les caractères latins. C'est une totale libération. Ses besoins sexuels, ses sautes d'humeurs, ses lâchetés, ses contradictions, il les aborde en entomologiste, comme s'il s'agissait d'un autre : " Je suis une personne née individualiste.
Le temps passé avec d'autres me semble toujours vide, sauf quand on le passe à se battre " (11 avril). Même terrible lucidité dans son regard sur la société : " Le système matrimonial actuel – tous les systèmes sociaux – pleins d'absurdités ! Pourquoi devrais-je être enchaîné à cause de mes parents, de ma femme, de mon enfant ? Pourquoi mes parents, ma femme, mon enfant devraient-ils être sacrifiés pour moi ? " (15 avril).
La voix de ce Journal est la même que celle de ses plus beaux tankas, immédiatement reconnaissable dans son immense compassion et sa profonde autodérision. Ce Journal si étrange, si difficile à traduire, le voici enfin disponible au public francophone.

Caractéristiques

  • Date de parution
    10/09/2020
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-84590-304-3
  • EAN
    9782845903043
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    168 pages
  • Poids
    0.21 Kg
  • Dimensions
    13,7 cm × 20,5 cm × 1,4 cm

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À propos de l'auteur

Biographie d'Ishikawa Takuboku

Ishikawa Takuboku est né le 20 février 1886 au nord-est du Japon. Son père, moine bouddhiste Soto, est nommé l'année suivante au temple de Shibutami. Malgré de brillants résultats, il se détourne des études. Dès 1902, il part pour Tokyo où il fréquente des groupes littéraires d'avant-garde. Il a 18 ans lorsque éclate la guerre russo-japonaise, en 1904. Son père, soupçonné de détournement de fonds, est renvoyé.
Le soutien de la famille incombe dès lors à Takuboku. Atteint par la tuberculose, il rentre à Shibutami où il obtient en 1906 un poste d'instituteur. Démis de son poste, il en trouve un autre à Hakodate, puis part travailler dans un journal de Sapporo, puis de Kushiro, avant de regagner Tokyo pour y accomplir son " destin d'homme de lettres ". Dès novembre 1908, le Maïnichi Shimbun publie en feuilleton une nouvelle.
Il participe à la création de la revue Subaru. Entre le 7 avril et le 16 juin 1909, il écrit le " Journal en caractères latins ". Sa famille le rejoint à Tokyo dans des conditions d'existence, très précaires. L'un de ses amis participe à la défense des 36 socialistes qui sont jugés en 1910 pour tentative d'assassinat de l'empereur. Il lit Kropotkine et les anarchistes. Entre novembre 1910 et avril 1912, il écrit Le Jouet triste.
Il meurt le 13 avril 1912.

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