Portraits d'exil - Grand Format

Catherine Van Den Steen

,

Béatrice Toulon

Paul Ardenne

(Préfacier)

,

Catherine Chalier

(Postfacier)

,

Collectif

Note moyenne 
"En travaillant sur la série de portraits que je voulais inscrire dans une interprétation inversée et lumineuse du mouvement de La Chute d'enfer des... Lire la suite
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Résumé

"En travaillant sur la série de portraits que je voulais inscrire dans une interprétation inversée et lumineuse du mouvement de La Chute d'enfer des damnés de Rubens, j'ai rencontré des personnes exilées et j'ai trouvé que ce qu'elles me disaient était tellement riche que j'avais l'impression que j'allais perdre quelque chose de cet échange. "De là est née l'envie de réaliser ce livre en y associant Béatrice Toulon, une amie qui a une grande expérience de journaliste, à qui j'ai proposé de rencontrer mes interlocuteurs pour restituer leurs récits.
"Nous souhaitions permettre à ceux qui le souhaitent et qui veulent en savoir plus d'avoir accès à ces pépites. Parce que ce que racontent ces hommes et ces femmes qui ont traversé des choses incroyables, ce sont des pépites de vie. Ils sont là, debout devant nous et viennent à notre rencontre... " Catherine Van den Steen

Caractéristiques

  • Date de parution
    16/06/2022
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-283-03676-1
  • EAN
    9782283036761
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    192 pages
  • Poids
    0.552 Kg
  • Dimensions
    17,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm

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À propos des auteurs

Catherine Van den Steen est née en France en 1961 dans une famille belge expatriée qui est ensuite partie, pour des raisons professionnelles au Canada, puis au Chili. En 1972, elle est arrivée à Santiago, un an avant le coup d'Etat du général Pinochet. Elle revient en France au début de l'année 1978. Elle s'installe à Paris et entre aux Beaux-Arts en 1980, dans l'atelier Caron. Elle suit en parallèle les cours de techniques de la peinture d'Abraham Pincas.
Après avoir obtenu son diplôme en 1985, elle abandonne la figuration, choisissant alors la voie de l'abstraction lyrique, composant notamment plusieurs polyptyques. Elle fait sa première exposition en 1987, à la galerie Katia Granoff. Dix ans plus tard, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau, elle s'interroge sur " la couleur de ce noir " et conclut à la nécessité de revenir à la figuration humaine pour manifester la dignité fondamentale de tout humain.
Elle peint des personnages à partir du récit biblique de Tobie, puis à partir de photos de journaux qu'elle collectionne (les Portraits sur fond jaune et déjà des scènes d'exil au Kosovo, en Tchétchénie, dont certaines seront exposées à Sarajevo). Lors d'une résidence de six mois (2004-2005) au domaine de Villar-ceaux, avec l'association La Source de Gérard Garouste, elle s'attache d'une part à la puissance de vie présente dans la nature, ouvrant un autre axe fondamental de son travail, et d'autre part à trouver un langage plastique pour traduire l'espace et la lumière.
A l'invitation de la commune de Cergy, elle réalisera une série de cinquante peintures sur la ville nouvelle et ses environs, lieu où se rencontrent l'humain, la nature et l'urbain (exposition Dans la lumière du monde, 2007). Une violente allergie à la peinture à l'huile l'oblige alors à abandonner brutalement cette technique qu'elle avait faite sienne. Elle adopte l'acrylique pour mener à bien un vaste projet de travail de peinture, mais aussi de dessin et de photographie, sur la Belgique, qui la conduit à exposer simultanément au MAMAC de Liège, au consulat de France à Anvers en coproduction avec le Fotomuseum, et à Bozar, à Bruxelles, en 2010 (exposition Drie Keer Belgisch/Belge trois fois).
Mais ne retrouvant pas le plaisir de peindre propre à l'huile, elle explore pendant quelques années d'autres pistes, qui ne la satisfont pas. En 2014, un séjour à New York la convainc de revenir à la peinture et d'apprivoiser l'acrylique. A partir des "notes photographiques" qu'elle a réalisées alors, elle cherche comment représenter la pulsation de la "ville monde" et se tourne vers l'énergie de la peinture baroque : ce sera la série Rubens à New York, en 2015-2016.
La découverte en 2015 de La Chute d'enfer des damnés (1620), au moment où l'Europe ferme ses frontières à ceux qui fuient la guerre en Syrie, fait naître en elle le projet Rising-Soulèvement, proposition d'une installation monumentale dans l'espace public à partir de cette peinture de Pierre Paul Rubens. La crise sanitaire provoquée fin 2019 par le virus SARS-CoV-2 ne permettra pas d'espérer mener ce projet à bien, mais Forum réfugiés-Cosi, qui l'avait accueilli favorablement, accepte de produire une partie de celui-ci sous la forme des Portraits d'exil pour les exposer à l'occasion du soixante-dixième anniversaire de la convention de Genève sur les réfugiés et du quarantième anniversaire de la création de l'association.
Catherine Van den Steen vit et travaille en région parisienne et en Eure-et-Loir.

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