Droit et cultures N° 63-2012/1

S'entendre sur la langue

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Geneviève Koubi et Daphné Romy-Masliah - Droit et cultures N° 63-2012/1 : S'entendre sur la langue.
Entre écriture et oralité, les langues s'interpénètrent, puis s'emmêlent. Entre alphabet et grammaire, les langues se confrontent, s'affrontent,... Lire la suite
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Résumé

Entre écriture et oralité, les langues s'interpénètrent, puis s'emmêlent. Entre alphabet et grammaire, les langues se confrontent, s'affrontent, donnent à entendre leur diversité de tonalités et sonorités. Elles s'entrecroisent dans un espace où le droit n'est que langue du Pouvoir, langue écrite le plus souvent. Tout Etat, pour asseoir sa puissance, pour dire "son" droit, choisit une langue ou bien désigne plusieurs langues comme "officielles" ou "nationales".
Cette posture permet de révéler certaines distorsions qui font que les locuteurs des langues non retenues comme telles sont conduits à faire de leurs langues soit un outil d'intégration sociale au risque de les décomposer, soit un instrument de résistance politique au risque de les marginaliser. Ainsi était-il indispensable de se saisir, en s'appuyant sur des observations sociolinguistiques, des qualités décernées aux langues dans toute leur pluralité - ici aux Etats-Unis, en Inde, en Malaisie, au Pérou, en Pologne et en Roumanie.
Sans doute, à travers les règles en vigueur dans le domaine de l'éducation, les langues régionales, les langues minoritaires, les langues autochtones semblent subir les assauts d'un libéralisme mondialisé qui défait la culture de sa dynamique sociétale. Mais, les configurations des mesures du savoir et de la connaissance peuvent être contournées par la force d'intégration ou, à l'inverse, d'opposition, que ces langues génèrent en d'autres formes de communication, entre sabir, jargon et argot - en un mot, la créativité.
S'entendre sur la langue c'est appréhender les phénomènes sociaux qui, captés par un système de droit, font que l'usage d'une langue peut être exclu de la sphère publique jusqu'à être interdit de facto de la sphère privée. Les formes d'intercommunication indispensables à la cohésion sociale ont ainsi été mises en regard dans le dossier composant ce numéro de Droit et Cultures, retenant d'une part, les caractéristiques de la langue du droit face à celles de la langue de droit(s) et, d'autre part, les fonctions sociales d'une langue par rapport à son statut en droit.

Sommaire

  • ETATS DU YIDDISH : LE DIFFERENTS TYPES DE RECONNAISSANCE, GOUVERNEMENTALE OU NON GOUVERNEMENTALE
  • VARIETES OF GOVERNMENT AND NON-GOVERNMENT RECOGNITIONS OF YIDDISH
  • LANGUES OFFICIELLES VERSUS DROITS LINGUISTIQUES : L'UN EXCLUT-IL L'AUTRE ?
  • ETRE OU NE PAS ETRE (UNE MINORITE) : LE KACHOUBE EN POLOGNE
  • PERDRE SA LANGUE, PERDRE SON IDENTITE, SE PERDRE : LE CAS DES ENFANTS ORANG ASLI (ABORIGENES) DE MALAISIE
  • POLITICAS DE ESTADO Y LA EXCLUSION DE LAS LENGUAS INDIGENAS EN EL PERU
  • LA POLITIQUE LINGUISTIQUE ET LES LANGUES INDIENNES MOINS REPANDUES
  • PROTECTION DES LOCUTEURS ET PROTECTION DES LANGUES MINORITAIRES OU REGIONALES EN ROUMANIE
  • LES MANIFESTATIONS LINGUISTIQUES DE L'OPPRESSION : L'EXPERIENCE DES AFRO-AMERICAINS

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/06/2012
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-296-96558-4
  • EAN
    9782296965584
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    210 pages
  • Poids
    0.345 Kg
  • Dimensions
    15,5 cm × 24,0 cm × 1,3 cm

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