Elseneur N° 32/2017 - Grand Format

L'oralité dans le roman (XVIe et XVIIe siècles)

Note moyenne 
Marie-Gabrielle Lallemand et Pascale Mounier - Elseneur N° 32/2017 : L'oralité dans le roman (XVIe et XVIIe siècles).
Le roman de langue française conserve aux XVIe et XVIIe siècles une forte dimension orale. Avant qu'il ne devienne complètement un genre de l'écrit... Lire la suite
15,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 24 avril et le 27 avril
En magasin

Résumé

Le roman de langue française conserve aux XVIe et XVIIe siècles une forte dimension orale. Avant qu'il ne devienne complètement un genre de l'écrit avec l'avènement du roman épistolaire et du roman mémoire, une bonne part du dévoilement de la matière narrative y est conditionnée par la prise de parole d'un je. Soit le sujet scripteur interpelle un groupe indéterminé de lecteurs, soit il délègue la parole aux protagonistes, sous la forme le plus souvent du discours direct ou indirect.
La représentation de la voix de je variés troue ainsi à tout moment le récit dans les romans de la première modernité. Une telle survivance de l'oralité invite à s'interroger : dans quelle proportion narrateur et personnages se parlent-ils à eux-mêmes ou s'entretiennent-ils avec autrui ? Sous quelles formes ? Dans quels types de récits et à quels moments particulièrement ? Pour produire quels effets sur les interlocuteurs fictifs ? Le présent numéro fait le choix d'apporter des réponses en se fondant sur les caractéristiques stylistiques des oeuvres du point de vue de l'énonciation, de la rhétorique ou encore de la morphosyntaxe.

Caractéristiques

  • Date de parution
    30/01/2018
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-84133-871-9
  • EAN
    9782841338719
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    226 pages
  • Poids
    0.309 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 22,0 cm × 1,7 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

L'éditeur en parle

Le roman de langue française conserve aux XVIe et XVIIe siècles une forte dimension orale. Avant qu'il ne devienne complètement un genre de l'écrit avec l'avènement du roman épistolaire et du roman mémoire, une bonne part du dévoilement de la matière narrative y est conditionnée par la prise de parole d'un je. Soit le sujet scripteur interpelle...

À propos des auteurs

Marie-Gabrielle Lallemand, professeur des universités, enseigne la langue et la littérature françaises à l'université de Caen-Normandie. Spécialiste de la fiction narrative en prose du XVIIe siècle, elle travaille plus particulièrement sur les longs romans (Urfé, Gomberville, Desmarets, Scudéry, La Calprenède) et sur l'insertion de genres brefs (lettres, poésies, harangues, descriptions, portraits, etc.) dans les genres longs, dont le roman.
Sur ce sujet, elle a publié de nombreux articles et deux ouvrages (La Lettre dans le récit, P. F. S. C. L. , "Biblio 17" , 2000, Les Longs Romans, Garnier, 2013). ---- Pascale Mounier, maître de conférences à l'université de Caen Normandie, travaille sur le roman à la Renaissance. Elle s'intéresse à la situation du genre dans le paysage théorique et littéraire de l'époque (co-direction du Roman français au XVIe siècle, ou le renouveau d'un genre dans le contexte européen, Presses Universitaires de Strasbourg, 2005).
Pour le cas français, elle étudie l'investissement de la fiction par de nouveaux modes de pensée dans des textes sans antécédents nationaux ni étrangers directs (Le Roman humaniste : un genre novateur français. 1532-1564, Champion, 2007). Elle examine les aspects linguistiques et stylistiques et les caractéristiques matérielles des éditions de romans romans médiévaux français, de traductions de romans italiens et espagnols (Urbain, édition critique bilingue avec J.
Incardona, Droz, 2013) et de nouveaux romans (Philandre, édition critique, Classiques Garnier, 2015).

Des mêmes auteurs

Derniers produits consultés

15,00 €