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Il y a des moments dans la vie où l'on aimerait que rien ne change, jamais. Avec lui, je n'avais plus peur de rien. J'étais un aventurier, lui un faiseur de bonheur."
Tout est dit... ou presque : du foutraque plein de tendresse et de poésie, qu' Eric Puybaret illustre de façon somptueuse. Un coup de coeur, par conséquent, pour l'intrigue discrète de Drillon, l'illustration mobile et lumineuse de Puybaret, mais aussi pour cet "objet" magnifique que les éditions Margot nous fabriquent !
Si vous aimez l' ambiance "Game of Thrones", vous allez adorer le dernier Tim Willocks !
Vous y retrouverez notamment Mattias Tannhauser, chevalier de Malte et personnage culte de "La Religion", plus implacable que jamais, en pleine Saint-Barthélémy parisienne !
Un roman d'une densité exceptionnelle dans un cadre historique des plus saisissants.
Si vous aimez l' ambiance "Game of Thrones", vous allez adorer le dernier Tim Willocks ! Vous y retrouverez notamment Mattias Tannhauser, chevalier de Malte et personnage culte de "La Religion", plus implacable que jamais, en pleine Saint-Barthélémy parisienne ! Un roman d'une densité exceptionnelle dans un cadre historique des plus saisissants
Un album magnifique qui rend hommage aux actions et aux combats menés par Wangari Maathai.
"Planter des arbres, c'est planter des graines de paix et d'espoir"
Au Japon, « lorsque quelqu’un disparaît, on dit simplement qu’il s’est évaporé ».
Jolie métaphore qui nous renvoie d’abord aux fantasmes poétiques de la tradition féodale nippone. Doux euphémisme, ensuite, qui invalide la « vraie vie » contemporaine japonaise, façon Fukushima. Enfin, c’est surtout cette litote maligne qui caractérise irrésistiblement le destin des quatre personnages principaux du roman, entre honneur, exil, amour et crime organisé !
Dans un tel contexte, quand on s’appelle Richard B. (fils adoptif et spirituel du privé de l’Américain Brautigan),
la recherche d’un évaporé s’annonce pleine de surprises…
Ce roman à facettes, tantôt facétieux tantôt implacable dans l’esprit, s’annonce comme l’une des vraies bonnes surprises de la rentrée littéraire !
Dernier volet de sa trilogie consacrée aux biographies ré-inventées, après l'éponyme "Ravel" puis le métaphorique "Courir" (pour Zatopek), "Des Eclairs" évoque la destinée tragique mais géniale de l'ingénieur Nikola Tesla, un inventeur (le courant alternatif, c'est lui !)qui ne porte même plus son propre nom à l'intérieur du récit ! Cet ultime élan, vers l'imaginaire et le jubilatoire, restera sans nul doute l'une des valeurs sûres de la rentrée littéraire 2010. A vous de juger !
Ecrit en 1976, ce second roman est un réel coup de coeur ! Cette chronique de la vie quotidienne d'une famille d'origine italienne, les De Coco, dépeinte comme la tragédie de tous les jours et profondément inscrite dans son milieu : le Bronx. Et que dire de cette "langue du Bronx" avec laquelle Price traverse habilement les simmples apparences ?! C'est souvent cru et grossier, certes, mais l'on ressent très vite ce supplément d'âme qui n'appartient qu'aux grands livres. A lire absolument !
En une seule semaine, mais à l'envers, sorte de "genèse à rebours", Aurélien va s'effacer chaque jour un peu plus. Peu à peu, insidieusement, il devient excentré, "hors champ", "à côté de la plaque" (photographique : son portrait même ne retient pas son visage de plus en plus flou !).
Aurélien disparaît aux yeux de ses collègues, de sa compagne et même de ses parents.
Tel un fantôme sans épaisseur et sans voix, sans odeur et sans ombre, il déambule bientôt dans une autre dimension, absurde et implacable, aux perspectives douteuses : "Midas transformait tout ce qu'il touchait
en or, se dit-il en cherchant en vain son reflet, et il a failli en crever. Moi, tout ce que je touche vire à l'invisible. En meurt-on ?".
Cette progressive et déroutante invisibilité du narrateur permet alors à Sylvie Germain de nous communiquer ce sentiment d'absence et d'indifférence, ce cruel abandon dans la mémoire et le regard des autres.
Aurélien, pareil à tous les reclus de nos sociétés, figure cet "étrange étranger" qui ne compte plus pour personne.
Attention : âmes sensibles, s'abstenir (ou pas du tout) !
Un peu comme J.C. Oates avec sa Marilyn Monroe (dans "Blonde"), Sara Stridsberg a imaginé sa biographie fictive, certes plus vraie que nature, autour d'une autre personnalité féminine américaine : Valerie Jean Solanas (1936-1988). Cette intellectuelle féministe radicale est connue pour avoir tenté d'assassiner Andy Warhol et, surtout, pour avoir publié son célèbre pamphlet "SCUM Manifesto" (pour Society for Cutting Up Men, soit : association pour mettre les hommes en pièces ! Texte disponible en France aux éditions Mille et
une nuits).
Le point commun entre la "belle princesse" et la "pute intellectuelle" ? La fascination des deux auteurs pour deux destins hors norme ! "Petite fille en colère" aux yeux embués de sa mère Dorothy ou "petite enfant épouvantée et déprimée" selon la psychiatre Ruth Cooper, "abomination ambulante" aux yeux des proches de Warhol ou encore "gouverneuse de l'Univers et première pute intellectuelle de l'Amérique" selon sa compagne Cosmogirl : le portrait sauvage et désespéré de Valerie Solanas s'inscrit en profondeur dans le texte et dans votre mémoire.
Dès lors, quelle forme romanesque l'auteur pouvait-elle donner à autant de détresse, autant d'"underground", de drogue et de sexe ? Après 3 années de réflexion, d'hésitation, Sara Stridsberg ne choisit pas la facilité : elle bouscule la linéarité du récit à coups d'extraits du "SCUM Manifesto", de dialogues et de souvenirs fantasmés ou encore de versions documentaires. "Par cette déstructuration, je voulais détruire le roman et le narrateur traditionnels", risque-t-elle. Sacré pari, sacrée figure et sacrée réussite !
Un moment très fort de la rentrée 2009.
ICI REPOSENT TOUS LES OISEAUX
Venez plonger dans l'univers loufoque (mais éco-responsable) d' Ernest Sémaphore, scientifique loin des sentiers battus et inventeur d' oiseaux mécaniques dont les espèces véritables auraient disparu... A partir d’un mystérieux carnet, Anne-Fleur Drillon (pour le texte) et Etienne Friess (pour l'illustration) s'en donnent à cœur joie, et c'est contagieux !
Bravo pour cette nouvelle pépite des éditions Margot.