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L'éducation des filles au XIXe siècle
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Résumé
Devenu, dès sa sortie, l'ouvrage de référence et depuis vingt ans indisponible, L'Education des filles sort enfin en poche chez tempus. Françoise Mayeur montre comment s'est imposée au XIXe siècle l'idée que l'on doit aux jeunes filles une instruction dépassant les rudiments. Mais pas à toutes les jeunes filles, même pas à toutes celles de la bourgeoisie. Et à des fins bien diverses. L'Eglise y voit un moyen de reconquête des élites, puisque les hommes lui échappent. Les partisans de la laïcisation, au contraire, croient par là saper l'influence cléricale. Tous affectent de vouloir une plus grande harmonie du ménage. Ces visées, qui espéraient laisser intact l'ordre familial, furent dépassées. Les mœurs entraînèrent les institutions éducatives. Une fois instruite, la femme bourgeoise pose à son tour le problème du travail féminin, bouscule les images de la famille et de la maternité. Comme souvent, la question d'éducation finit par déboucher sur un débat de société. Autant de considérations, toujours actuelles, qui amplifient l'écho de ce beau livre.
Sommaire
- Le poids des traditions
- Sur les genoux de l'église
- Pensionnats et cours de l'époque romantique
- De Condorcet à 1850, les efforts intermittents de l'Etat
- Les débuts de l'Etat enseignant
- La nouvelle jeune fille
- Deux regards complémentaires
Caractéristiques
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L'EDUCATION DES FILLES EN FRANCE AU XIXE SIECLE
XIX° siècle : la rivalité fait rage entre laïcs et partisans de Rome en France. Les religieux cherchent à garder leur emprise sur le foyer via l'épouse chrétienne, et les partisans de la République à contrer cette influence. C'est donc autour de la petite fille, future épouse et mère, que va se jouer la bataille de l'éducation. Un flot de discours, de propositions, d'écoles, de programmes pédagogiques va s'écouler de cette question... Projets qui vont dépasser leurs investigateurs et dont saura profiter le sujet féminin