Boris Cyrulnik

Boris Cyrulnik, éminent neuropsychiatre et écrivain français, est un véritable maître de la psychologie et de la résilience humaine. Ses ouvrages captivants nous invitent à plonger dans l'âme humaine, à explorer les méandres de la psyché, et à comprendre les mécanismes qui nous permettent de surmonter les épreuves les plus déchirantes. Avec une plume aussi éclairée que bienveillante, il nous guide à travers les chemins tortueux de la reconstruction et de la guérison, tout en nous offrant un regard unique sur la complexité de la nature humaine.

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Quarante voleurs en carence affective - Bagarres animales et guerres humaines

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    Quarante voleurs en carence affective. Bagarres animales et...
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    "Pendant les années de guerre, j'ai été privé de toute relation. Après la guerre, j'ai été placé dans une institution. Dans ce désert affectif, où la plupart des enfants s'éteignent, j'ai réussi à m'évader en découvrant les mondes animaux. Comme il n'y avait personne à rencontrer, je m'échappais par une déchirure du grillage pour aller parler au chien du voisin. Il m'accueillait avec joie quand je lui racontais mes malheurs.
    Ce chien m'a beaucoup aidé. Mes seules relations humaines, je les avais avec des bêtes. Est-ce la raison pour laquelle j'ai toujours pensé qu'en étudiant les animaux on pourrait mieux comprendre la condition humaine ? " B. C. Les enfants en carence affective risquent de devenir des adultes violents. La parole humaine, source de créativité, engendre aussi l'horreur des guerres de croyance. Comparant les animaux et les hommes, convoquant une somme inégalée de connaissances et d'expériences cliniques, Boris Cyrulnik nous fait ressentir et comprendre la violence du ... Lire la suite

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Découvrez Boris Cyrunik, par lui même

(c)DRFP

1m85, 98kg de graisse. Pas un poil de muscle, que de la matière grasse (qualité d’avant-guerre). Né en 1937, donc conçu un soir de revendication sociale lors du Front Populaire. Vocation de maître-nageur-sauveteur ou de danseur de tango argentin, mais une calvitie précoce l’obligea à étudier la médecine, la neurochirurgie, la neurologie, l’électro-encéphalographie, la psychiatrie, la psychologie et la psychanalyse.

Ce paresseux contrarié découvrit l’éthologie à l’âge de 14 ans en regardant un film sur la vie de Henri FABRE. La salle du Gaumont-Palace avait été réservée pour les bons élèves du lycée Jacques Decour à Paris. Notre auteur se retrouva seul dans une salle de 600 fauteuils vides, ce qui le rendit mégalomane.

Il décida de devenir éthologue le jour où il comprit que, pour observer les fourmis, le naturaliste devait travailler en position couchée.

Au cours de son internat en psychiatrie, il découvrit que les hôpitaux chronicisaient tout le monde, même les malades mentaux.

Pour lutter contre cette délicieuse démission, il publia une des toutes premières observations d’éthologie humaine et, grâce à ce remarquable travail, il se retrouva d’emblée parmi les meilleurs éthologues de France qui, en 1968 étaient au nombre de trois.

Le Pr. SUTTER lui confia alors un séminaire à la Faculté de Médecine de Marseille, tandis que les Pr. COSNIER et MONTAGNER l’invitaient aux premières réunions du Groupe d’éthologie humaine, au sein du CNRS.

Pendant quelques mois, il fréquenta J. LACAN, mais au cours d’un repas, le grand psychanalyste se servit par deux fois de crème caramel, prenant ainsi la part de Boris Cyrulnik. Dès ce jour, on put remarquer entre ces deux grands penseurs une accentuation de leurs divergences théoriques.

Pas assez intelligent pour devenir lacanien, le bon docteur s’orienta vers les observations et l’enseignement régulier de l’éthologie à Marseille et à Lyon, et des exposés de méthodes et de travaux dans toutes les universités européennes. Cette activité lui permit de diriger des thèses et des publications, puis d’en piquer les conclusions pour en faire son premier live en 1983 : Mémoire de singe et Paroles d’Hommes.

Sous le signe du lien, paru en 1989, connut un tel succès que notre auteur dut créer un groupe de recherche en éthologie clinique à l’hôpital de Toulon, uniquement destiné à coordonner les observations sur le terrain. C’est alors qu’on vit des vétérinaires côtoyer des psychologues ahuris par cet inattendu voisinage, des linguistes employer la même langue que les neurologues et même de pompeux lacaniens furent surpris en train de serrer la main à de puissants biologistes. Ces accouplements contre nature donnèrent Les nourritures affectives.

Le drame survint en 1994, quand le doyen de la Faculté de médecine de Marseille rencontra le président de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Toulon pour créer le diplôme nter universitaire d’Éthologie, dont la direction fut confié à notre héros.

Ce dernier, ahuri de voir qu’on ne savait donner à l’Homme qu’une place d’ange ou de bébé, décida d’écrire L’Ensorcellement du monde car, ayant à choisir entre deux voies, il n’hésitait jamais : il prenait la troisième.

Incroyablement surestimé, notre héros fut chargé de diriger, aux éditions Gallimard, un colloque imaginaire d’anthropologie sur les relations entre l’Homme et l’animal : « Si les lions pouvaient parler » fut donc un grand livre (1476 pages, 3,2 kg, 358 auteurs). A cette occasion, Boris Cyrulnik put constater que les relations humaines avec les auteurs morts étaient bien plus faciles qu’avec les vivants.

L’éthologie montante, extrêmement bien accueillie par la culture, exigeait de se spécialiser, ce qui entraînait une fragmentation du savoir. Le grand homme alors décida de suivre le conseil de John Bowlby et de consacrer ses forces, et surtout celles des autres, à l’étude de la résilience inspirée par l’éthologie humaine. A peine eut-il parlé que ce concept envahit la culture ! Les congrès, les rencontres, les thèses, les revues spécialisées et généralistes s’emparèrent des dernières publications de ce géant de la psychologie : Ces enfants qui tiennent le coup ; Dialogue sur la nature humaine avec Edgar Morin et, surtout, Un merveilleux malheur, qui dépassa les 100 000 exemplaires.

Son éblouissante modestie le poussa à écrire un autre livre sur la résilience. Comme il ne voulait pas dépasser 250 pages, il fut obligé d'écrire :

  • Un merveilleux malheur : 250 pages
  • Les vilains petits canards : 250 pages
  • Le murmure des fantômes : 250 pages
  • Parler d'amour au bord du gouffre : 250 pages qui parlaient tous de résilience et firent un malheur.

L'enthousiasme fut planétaire car ses livres furent traduits en une quinzaine de langues. Notre héros, encore assez moyen en coréen, en chinois et japonais fut incapable d'expliquer ce succès immérité. [...]