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Partant du morceau pianistique peut-être le plus "dense" et monumental de Schubert, la Wanderer-Fantasie, l'auditeur passera petit à petit à des pièces plus fragmentées (et tourmentées) : les trois merveilleuses Klavierstücke D 946, recueillies et réunies sous ce nom par Brahms, représentant probablement à l'origine le troisième cycle d'improvisations schubertiennes ; la Sonate D 840, comptant seulement deux mouvements et restée inachevée ; et enfin la Sonate D 571, dont il ne reste que l'exposition et un fragment de développement du premier mouvement.
C'est comme si Schubert se renfermait graduellement en lui-même, passant de l'unité au fragment.