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Violoniste français, deux raisons, d'emblée, de ne pas être ce qu'il fut jusqu'au bout, jusqu'à ses quatre-vingt-huit ans, un grand du jazz, toutes catégories confondues, soliste suprême et infaillible d'une musique qu'il avait découverte dès les années 20 et qu'il avait longtemps pratiquée à des sommets jamais encore atteints de ce côté-ci du Mississippi en compagnie d'un génial manouche, Django Reinhardt.
Stéphane avait ensuite, et pendant un demi-siècle poursuivi une carrière constamment ascendante, d'un semi-oubli à une gloire internationale qui l'avait conduit à toutes les rencontres musicales imaginables, d'Earl Hines à Menuhin, Solal et Petrucciani, sans que jamais ne s'altère sa joie de jouer la musique la plus heureuse du monde.