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Il a suffi qu'un virus accélère sa mutation entre deux cageots dans un marché de Wuhan pour mettre à bas notre course vers le transhumanisme ou tout autre culte du corps niant notre forme transitoire. Cette crise tragique nous donne, d'abord, à réfléchir sur notre condition d'être mortel. Elle nous rend la mort nue, la mort vraie, cette mort que nous avons tant espéré faire disparaître de notre paysage.
Mais qui aurait pu prévoir qu'en mettant ainsi en scène notre vulnérabilité, la mort allait nous livrer aussi un peu de nous-même ? Oui, la mort est bien notre affaire.