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?En 2020, la mort de George Floyd, homme noir qui succombe lors de son arrestation aux cris de « I can't breathe » bouleverse le monde. En 2014 déjà, Eric Garner décédait dans les mêmes circonstances et en prononçant les mêmes paroles.
Ces neuf essais pétris d'une rage calme exposent l'omniprésence du racisme aux États-Unis, qu'il soit diffus, tapi dans des détails qui n'en sont pas, ou sidérant, énorme, invraisemblable.
Du marketing des poupées d'enfants à l'absence de plaque commémorant les victimes de l'esclavage, Brit Bennett désigne de façon saisissante les manifestations de ce racisme qui n'en finit pas de tuer, et qui prospère aussi sur la bonne conscience des « gentils Blancs ». Portée par le désir d'aller de l'avant, elle rend hommage aux auteurs qui, de Toni Morrison à Ta-Nehisi Coates en passant par Jesmyn Ward, ouvrent la voie au changement en donnant à voir une expérience à nulle autre pareille.
Je ne sais pas quoi faire des gentils Blancs
Dans ce petit recueil d'essais, publié prochainement aux éditions Autrement, on va retrouver neuf essais que Brit Bennett à écrit et publiés entre 2015 et 2017.
Ces essais parlent du racisme institutionnalisé, du corps Noir -féminin comme masculin- au États-Unis, de l'esclavage et de son héritage, l'ignorance choisit des Blancs et le privilège que cela représente, de la naissance du Black Lives Matter et plus.
Certains essais ayant été publiés avec des écarts flagrants, une certaine répétition est inévitable. Cependant, ça ne retire rien à la lecture, la force qui s'en dégage et son honnêteté.
Je l'ai lu d'une traite tant je ne voulais pas lâcher le livre.