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Les présents essais traitent librement de problèmes éthiques, esthétiques et spirituels. Ils adoptent un point de vue humaniste et postulent que l'attribut majeur de l'homme est la conscience (" se savoir "). Privilège chèrement payé, puisqu'il nous rend sensibles à l'évidence de l'imparfait, du mal. Alors, plutôt que de recourir aux solutions illusoires qui peuvent nous tenter (distractions faciles, prestige de l'avoir, jouissances immédiates), il est apparu, dans les analyses proposées, que c'est au creuset même de cette conscience malheureuse dont parle Hegel que réside le secret de dépassements préférables.
Selon les messages d'une sagesse souvent traditionnelle, il s'agira donc de prêter attention à la richesse d'un certain dépouillement, à un effacement heureux, à des conduites où le repos, le pardon et l'acquiescement ont voix au chapitre. Il est d'autres " passages ", évoqués en conclusion, qui offrent à la conscience un heureux éveil, celui plus modeste du sourire, de la poésie et de la rêverie.
Ils méritaient d'être signalés dans cette cartographie du bonheur comme moindre mal.