En cours de chargement...
On découvre dans Le Chameau ivre ce qui a fait pendant plusieurs décennies le quotidien et l'horizon de la « génération brûlée », les enfants de la révolution islamique et de la guerre Iran-Irak. On y retrouve l'attachement au sol dont Henri Michaux parle dans « Mes Propriétés » (La Nuit remue).
Une voix amie emmène le lecteur au cour d'une réalité à laquelle il n'a, le plus souvent, pas accès.
Dix-neuf récits montrent dans le désordre un Iran intime et universel, contemporain et éternel. Une fiction cousue au fil du réel, avec son lot de raccourcis et d'hyperboles.
L'écriture visite les registres comique et tragique avec une élégance gouailleuse, une impertinence orientale faite de distance et de familiarité.
Il y a du vin et de la violence, des guerres et du yaourt, de la technologie obsolète et plusieurs millions de poissons rouges, autant de ferments de bonnes histoires, celles qui sont vraies parce qu'elles sont faites avec les larmes et avec la joie, et le sel de la vie.