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Un père veut rejoindre sa femme sur une île, il est en compagnie de sa petite fille de 5 ans à laquelle il n'a pas pu consacrer autant de temps qu'il aurait voulu lors de ces premières années de paternité. Arrivés au port d'embarquement pour le dernier tronçon en ferry, tout se complique. Une foule attend. Des menaces planent. C'est la cohue. In extremis, le père et sa fille trouvent refuge dans un hôtel où tous les clients sont bientôt confinés.
Face à sa fillette, dans le huis clos de la chambre, le père ressent sa profonde tendresse pour elle, mais aussi ses regrets, et une forme de culpabilité. La relation ambiguë qu'il établit avec la jeune responsable de l'établissement ne fait que raviver son sentiment de faute. Au téléphone, l'épouse et mère patiente, puis s'inquiète. Ils sont si près. Ils sont si loin. Finalement, le narrateur prend le risque de s'aventurer en bateau, malgré une mer déchaînée.
À quoi tient la vie ?
Un voyage très étrange
J'ai fait un étrange voyage aux côtés d'un personnage des plus étranges.
Il est parfois difficile de distinguer si le père parle à sa fille ou s'il s'adresse au lecteur.
D'ailleurs, parle-t-il au lecteur ou est-ce un long monologue qui ne concerne que lui-même ?
J'espère qu'ils soliloque parce que je n'ai pas toujours réussi à comprendre l'existence de ce mal-être qui semble le ronger.
D'autant qu'il se répète et que ces redondances finissent par lasser et m'ont un peu détachée de l'histoire.
Une construction du récit un peu perturbante où j'ai parfois ressenti comme un malaise mais sans vraiment pouvoir le définir.
Un roman dont l'histoire peut être marquante mais dans laquelle je n'ai pas totalement réussi à m'immerger, toujours avec ce sentiment étrange et indéfinissable qui m'enveloppait au fil des pages.