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Au pays merveilleux de la gaudriole, la princesse s'appelle Monique qui donne sa langue rabelaisienne à tous les chats gourmands.
Il était une fois une princesse moche comme un pou, de la tête jusqu'au cou.
Mais alors très super bien roulée, en dessous jusqu'aux orteils.
Par exemple elle avait deux nibars melons moulés à la Marylin qui pointaient aux nues dans un décolleté vertigineux, et un petit cul fendu à l'Angelina qui se cambrait aux vents pour un rien.
Elle vivait dans une sorte de bois enchanté quelque part du côté de Montbéliard qu'on aurait pu appeler la zone.
On connait la fantaisie langagière de José Noce et son imagination primesautière.
Dans ce conte iconoclaste qui fraye avec les fossés de traverse d'une lubricité débridée, son style vivace fait merveille. Une régalade rigolote !
EXTRAIT
La princesse s'appelait Monique.
Elle avait quasi presque dix-huit ans légaux.
Ses darons étaient des sortes de roi et reine à l'ancienne, mais avec des pièces d'or qui n'avaient plus cours, et quand même quelque part une garde armée de kalachnikovs pour protéger leur château en ruine avec leurs clébards au pedigree louche dressés pour la chasse aux métèques d'ailleurs.
C'était une vieille dynastie de nobles magiciens définitivement rejetés de la féerie à cause de leurs nouveaux tocs relous autour du cul et dérivés.
À PROPOS DE L'AUTEUR
José Noce est un chtimi élevé à l'ombre du terril Renard de Denain puisant ses racines en Sardaigne.
À sa panoplie de créateur plastique d'univers colorés, d'aphoriste compulsif amoureux des mots, il a ajouté récemment auteur de polars. Son écriture cocasse, pétrie d'images et de fulgurances poétiques, l'a fait remarquer dans la galaxie polardière avec Villa confusione, Le monde est un bousillage et le dernier en date : L'archange est nu.
Il déploie aussi tout son talent dans l'érotisme littéraire.
Les nouvelles raviront les amateurs de belle langue.