Oeuvres Complètes - Tome 2, Oeuvres diverses

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"Diversité, c'est ma devise", devise de son oeuvre, devise de sa vie. Il va "de fleur en fleur et d'objet en objet", promenant partout sa curiosité... Lire la suite
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Résumé

"Diversité, c'est ma devise", devise de son oeuvre, devise de sa vie. Il va "de fleur en fleur et d'objet en objet", promenant partout sa curiosité aussi prompte à se lasser qu'à s'émouvoir, et, au fond de son âme légère, sa mélancolie, son éternel ennui. Car voilà le secret de cette "humeur volage et qui ne saurait souffrir nul attachement", de cette "inconstance", de cette "inquiétude, qui me sont, dit-il encore, si naturelles".
Hoc se quisque modo fugit. A se pencher sur ce vide intérieur, le vertige le prendrait peut-être. Il s'essaie à tous les genres, tente mille aventures, se perd dans ses rêves ; il se fuit. À la fin de sa vie, il écrit à Maucroix : "Je mourrais d'ennui, si je ne composais plus." II avait bien près de soixante-dix ans quand Mme d'Hervart, sa Sylvie, reçut la lettre où Verger le peint au vif : Je voudrais bien le voir aussi, Dans ces charmants détours que votre parc enserre, Parler de paix, parler de guerre, Parler de vers, de vin et d'amoureux souci ; Former d'un vain projet le plan imaginaire, Changer en cent façons l'ordre de l'Univers, Sans douter, proposer mille doutes divers ; Puis tout seul s'écarter, comme il fait d'ordinaire, Non pour rêver à vous qui rêvez tant à lui, Non pour rêver à quelque affaire, Mais pour varier son ennui.
Car vous savez, Madame, qu'il s'ennuie partout... Vingt ans plus tôt, un janséniste le jugeait "mélancolique et de bon sens", le bon sens masquant, trompant la mélancolie. Mitton, qui fut à la fois l'ami de Pascal et de La Fontaine, put vérifier sur l'âme du poète ce que le moraliste écrit de l'inconstance et du divertissement...", Pierre Clarac.

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""Diversité, c'est ma devise", devise de son oeuvre, devise de sa vie. Il va "de fleur en fleur et d'objet en objet", promenant partout sa curiosité aussi prompte à se lasser qu'à s'émouvoir, et, au fond de son âme légère, sa mélancolie, son éternel ennui. Car voilà le secret de cette "humeur volage et qui ne saurait souffrir nul attachement", de cette "inconstance", de cette "inquiétude, qui me sont, dit-il encore, si naturelles".
Hoc se quisque modo fugit. A se pencher sur ce vide intérieur, le vertige le prendrait peut-être. Il s'essaie à tous les genres, tente mille aventures, se perd dans ses rêves ; il se fuit. A la fin de sa vie, il écrit à Maucroix : "Je mourrais d'ennui, si je ne composais plus". II avait bien près de soixante-dix ans quand Mme d'Hervart, sa Sylvie, reçut la lettre où Verger le peint au vif : Je voudrais bien le voir aussi, Dans ces charmants détours que votre parc enserre, Parler de paix, parler de guerre, Parler de vers, de vin et d'amoureux souci ; Former d'un vain projet le plan imaginaire, Changer en cent façons l'ordre de l'Univers, Sans douter, proposer mille doutes divers ; Puis tout seul s'écarter, comme il fait d'ordinaire, Non pour rêver à vous qui rêvez tant à lui, Non pour rêver à quelque affaire, Mais pour varier son ennui.
Car vous savez, Madame, qu'il s'ennuie partout... Vingt ans plus tôt, un janséniste le jugeait "mélancolique et de bon sens", le bon sens masquant, trompant la mélancolie. Mitton, qui fut à la fois l'ami de Pascal et de La Fontaine, put vérifier sur l'âme du poète ce que le moraliste écrit de l'inconstance et du divertissement. ".

À propos de l'auteur

Jean de La Fontaine

Biographie de Jean de La Fontaine

Né en 1621 à Château-Thierry, Jean de La Fontaine étudie le droit à Paris et fréquente le groupe de la "Table Ronde". Il est reçu en qualité de maître particulier triennal des eaux et forêts, puis "attaché" à la duchesse douairière d'Orléans ce qui lui permet de fréquenter les salons. Il entre à l'Académie française en 1684. Hébergé pendant près de vingt ans par Mme de La Sablière, puis par M et Mme d'Hervart, il est mort à Paris en 1695.

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