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Dans une France sclérosée, au bord de la faillite, secouée de troubles sociaux de plus en plus virulents, traversée d'idées nouvelles et d'aspirations multiples, l'annonce de la réunion des Etats-Généraux pour le printemps 1789 ne laisse personne indifférent. Le comte Pierre-Olric de Montalcy, seigneur d'un modeste fief du Gévaudan, fait partie de ces nobles dits "éclairés" qui aspirent très sincèrement à de profonds changements mais espèrent surtout que le "bon Roi Louis XVI" en sera l'initiateur avisé.
Le 27 juin 1789, il croit enfin venu le temps de cette "Révolution pacifique", objet de tous ses voeux. Il s'en fait déjà une joie... Il accourt... Il se hâte... Rien ne saurait l'arrêter... Pas même le terrible orage qui s'abat ce soir-là sur Versailles, tel le signe prémonitoire d'un autre, infiniment plus violent, et qui ne tardera pas d'éclater !