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1864. Qu'est devenu Hector Berlioz "Ce fils rebelle, cet amant chimérique et ce père malheureux" comme l'écrit Claude Ballif ? Berlioz n'a plus de "Musique" en espérance ; il ne composera plus ! Pourquoi, en cette même fin d'année, après avoir diné à Asnières, avec son fils et son ami Hiller, assis au bord de la Seine, face à l'île de Neuilly (la jatte), il évoque le souvenir d'Harriett (ce qui fait hausser les épaules de Louis).
Alors, Hector s'organise un petit voyage en Dauphiné, dans sa famille et espère revoir ainsi sa "Stella Montis", Son Estelle, amour de ses treize ans. De ces cinq années qui lui reste à vivre, il luttera pour que ses oeuvres soient jouées en France dans leur intégralité (hélas ! il n'en sera guère). Durant cette période il correspondra avec son fils Louis, devenu Capitaine de Vaisseaux, échange épistolaire qui cessera par sa mort à La Havane.
Enfin, il terminera sa vie en un tourbillon de concerts entre Moscou et St. Petersbourg sur invitation de la Grande Duchesse Hélène de Russie. Hector Berlioz écrira dans ses mémoires "Et Toi Russie... Qui m'a sauvé" (cité par Romain Rolland).